Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que la République islamique est prête au dialogue et qu’elle ne cherche pas la guerre, tout en soulignant que toute éventuelle agression recevra une réponse puissante.
M. Pezeshkian a formulé ses remarques ce lundi 28 juillet lorsqu’il a reçu la lettre de créance du nouvel ambassadeur de France en Iran, Pierre Cochard. Le président iranien a souhaité plein succès à ce dernier dans ses efforts pour renforcer les relations bilatérales Téhéran-Paris dans un cadre du respect mutuel et des intérêts communs.
Tout en faisant référence à la volonté du gouvernement iranien d’interagir avec le monde, le président Pezeshkian a indiqué que les pays occidentaux perturbent ce processus en diffusant de fausses informations et en accusant la République islamique de vouloir se doter d’armes nucléaires.
« Nous revendiquons nos droits dans le cadre des réglementations internationales, et nous respectons également nos engagements en la matière. Tout comme nous avons accepté dans le passé les mécanismes de surveillance les plus stricts sur nos activités nucléaires, nous sommes aujourd’hui aussi disposés à coopérer dans ce domaine », a déclaré le président iranien, tout en affirmant que ceci ne signifie pas que la République islamique renonce aux droits du peuple iranien.
Ailleurs dans ses remarques, le président iranien a fait allusion aux crimes sans précédent et barbares commis par le régime sioniste contre le peuple opprimé de la bande de Gaza.
Dans ce droit fil, il a fermement dénoncé l’inaction et le silence des pays européens, y compris la France, et d’ajouter qu’il n’y a aucune justification pour la mort des civils, notamment des enfants et des femmes, à cause du blocus criminel imposé par Israël à la bande de Gaza.
« Les enfants à peine nés sont-il terroristes, ou ils sont tués, soit sous les bombes, soit de famine à cause du siège de Gaza ? », a-t-il déploré, exprimant son espoir que les pays, tels que la France, joueront un rôle plus actif dans la prévention de la poursuite des crimes israéliens dans l’enclave palestinienne.
Pour sa part, le nouvel ambassadeur de France en Iran a présenté ses condoléances pour la mort en martyr de nombreux civils dans un attentat terroriste dans la ville de Zahedan, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan (Sud-Est).
À ce propos, il est à noter que des terroristes armés ont pris d’assaut un bâtiment de justice à Zahedan, samedi 26 juillet, tuant six personnes, dont une femme et un enfant d’un an. Vingt-deux autres personnes ont également été blessées dans l’attaque, revendiquée par le groupe terroriste Jaish al-Adl.
Plus loin dans ses propos, il a fait part de l’engagement de Paris en faveur du dialogue et de la diplomatie, ainsi que des efforts pour renforcer la confiance mutuelle, c’est pourquoi, selon lui, la France n’avait pas fermé son ambassade à Téhéran pendant la guerre imposée de 12 jours.
Pierre Cochard a exprimé l’intérêt de son pays pour le développement des relations bilatérales, en soulignant les nombreuses opportunités et domaines de coopération entre les deux pays.
« La France croit que le seul moyen de résoudre les différends sur la question nucléaire est le dialogue. Nous estimons qu’il faut laisser du temps à la diplomatie », a-t-il déclaré.
