Le régime israélien a commencé à déployer ses forces dans la périphérie de la ville de Gaza en préparation à la mise en œuvre de son plan d'occupation de la plus grande zone urbaine de la bande de Gaza; le Hamas a toutefois averti que Tel-Aviv ne parviendrait pas à réaliser ses ambitions.
Mercredi, l’armée israélienne a annoncé le lancement de l’opération dite « Chariots de Gideon II », une suite d’un assaut féroce en mai qui a vu le régime intensifier considérablement sa guerre de génocide d’octobre 2023 à aujourd’hui dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, cerveau de la guerre, qui fait l’objet d’un mandat d'arrêt international pour atrocités génocidaires, devrait donner jeudi « l'approbation finale » pour la mise en œuvre de l'opération.
L’opération a été condamnée par plusieurs pays qui ont reproché au régime israélien de mener des attaques massives brutales et délibérées contre des zones densément peuplées.
Les critiques ont cité le fait que la ville accueille près d'un million de Palestiniens - qui ont fui les ravages de la guerre ailleurs dans la bande côtière - soulignant l’impossibilité de leur relocalisation en temps opportun.
Netanyahu a cependant considérablement avancé le calendrier de mise en œuvre de l'assaut, ordonnant à l'armée de rappeler 60 000 réservistes et de prolonger le déploiement de 20 000 autres.
Néanmoins, le Hamas a minimisé le taux de réussite du projet du régime, mondialement décrié.
« L’occupation n’atteindra pas ses objectifs et l’occupation de Gaza ne sera pas une promenade de santé », a-t-il déclaré.
Le Hamas a également regretté que Netanyahu poursuivait l'assaut, bien que le mouvement ait communiqué son approbation d'une récente proposition de cessez-le-feu, élaborée par les États-Unis et présentée par le Qatar et l'Égypte.