Au sommaire :
1. Acte 44 : le flagrant délit
Un CRS a frappé un manifestant au visage avec sa matraque lors de l’acte 44.
Sur une vidéo publiée par un internaute, un CRS donne un coup de matraque dans le visage d’un manifestant qui lui aurait demandé son référentiel des identités et de l’organisation (RIO).
Comme le montre une vidéo diffusée par l’internaute Philippe, le protestataire en question a été violemment frappé au visage par un CRS.
D’après ses explications, le manifestant aurait demandé à ce CRS de lui donner son référentiel des identités et de l’organisation (RIO), qui était invisible. Le début de la scène et le déroulement des faits restent inconnus.
De nombreux utilisateurs de Twitter ont réagi à la vidéo.
Source : Alter Info
2. USA : « les juifs sont responsables du 11 septembre »
Des graffitis antisémites ont été retrouvés jeudi dernier à l’Université du Tennessee à Knoxville (UTK), accusant les juifs d’être responsables des attentats du 11 septembre 2001, rapporte le Jerusalem Post.
Le graffiti peint sur la pierre mercredi soir disait : « Les Juifs ont fait le 11 septembre. Google : Les Israéliens dansent. »
« Nous en avons assez que l’Université du Tennessee ne fasse jamais rien pour remédier à cela », a réagi la fraternité Alpha Epsilon Pi sur sa page Facebook.
« Cela se produit maintes et maintes fois et tout ce que l’Université trouve à dire, c’est que “c’est inacceptable”. »
Alpha Epsilon Pi est la seule fraternité juive internationale d’université en Amérique du Nord, avec des antennes aux États-Unis, au Canada, en Israël et en France.
Source : Alter info
3. La Thaïlande achète un navire d’assaut amphibie chinois
La Thaïlande va se procurer un navire d’assaut amphibie auprès de la Chine
La semaine passée, la Thaïlande a signé un accord avec le chantier naval chinois China Shipbuilding Industry Corporation (CSIC) pour se procurer un navire d’assaut amphibie de Type 071E, une variante de Type 071 (ou classe Yuzhao), dont six unités sont en service au sein de la composante navale de l’Armée populaire de libération (APL).
Aucun détail sur la valeur du contrat, les systèmes embarqués et la livraison du navire n’a été communiqué. Si ce n’est que l’amiral Leuchai Ruddit, le chef de la Marine royale thaïlandaise, a déclaré que le prix était « raisonnable ».
D’une longueur de 210 mètres pour un déplacement de 25 000 tonnes, le navire d’assaut amphibie de Type 071 est mis en œuvre par 120 marins. Il peut embarquer jusqu’à 4 hélicoptères Harbin et entre 50 et 800 soldats.
Source : Opex360
4. Un « tsunami de dette » aux USA
Pendant les sept premiers jours de septembre, les corporations américaines, européennes, chinoises et japonaises ont accumulé 150 milliards de dollars de dette, battant ainsi tous les records historiques.
Près de la moitié de cette somme concerne les sociétés américaines, qui attirent les emprunts le plus rapidement. Est-ce le signe d’une crise imminente ?
Il s’agit d’un record depuis la création de ces statistiques en 1972. En trois jours, le marché américain a vu apparaître plus de titres de dette que pendant tout le mois d’août.
À première vue, cette activité importante des investisseurs témoigne de la bonne santé des marchés financiers. En réalité, ce n’est pas forcément le cas.
L’économie américaine vit au ralenti : la chaîne ABC indique que 60 % des Américains considèrent une chute économique comme « probable » ou « très probable ».
À titre de comparaison, en novembre 2007, un an avant la crise économique, 69 % des personnes sondées envisageaient une crise.
Comme les titres publics servent de repère pour tout le marché des obligations, les investisseurs se sont mis à acheter activement des obligations corporatives, ce qui s’est soldé par des emprunts moins coûteux pour les entreprises.
Dans ce contexte, très peu d’acteurs osent acheter des actions, et ce sont donc principalement de grandes entreprises qui réalisent ces transactions
La situation ne cessera de s’aggraver au cours des mois à venir, car les banques centrales occidentales, préoccupées par la perspective d’une crise globale, s’orientent vers un assouplissement de la politique monétaire.
Les sociétés problématiques ont donc immédiatement profité de la situation afin d’attirer, grâce à l’émission d’obligations, des fonds nécessaires pour restructurer leur dette existante. Cette attitude a suscité un « tsunami de dette » sur le marché.
Source : Sputnik