Les forces israéliennes ont franchi la frontière syrienne, installant un point de contrôle et arrêtant les véhicules dans la ville de Quneitra, au sud-ouest du pays, ce qui constitue une nouvelle violation de la souveraineté syrienne.
L'incursion a eu lieu dimanche, lorsque les troupes israéliennes ont franchi la frontière et établi un poste avancé près du carrefour d'Aïn al-Bayda, au nord de Quneitra, selon des médias syriens.
D'après le journal syrien al-Ikhbariya, un détachement israélien s'est positionné au carrefour, arrêtant les véhicules et procédant à des fouilles.
L'agence de presse syrienne SANA a rapporté que trois véhicules militaires israéliens ont ensuite progressé dans la banlieue du nord, se déployant entre la ville de Jubata al-Khashab et les villages d'Ofaniya et d'Aïn al-Bayda.
« Une autre unité israélienne a lancé une nouvelle incursion dans la région centrale, s'approchant des villages d'Umm Batina et d'al-Ajraf », a-t-on appris de la même source.
Les habitants ont signalé une recrudescence de ces activités ces derniers mois, évoquant des avancées israéliennes sur les terres agricoles, la destruction de vastes zones forestières, des arrestations et la multiplication des points de contrôle mobiles.
Le régime israélien a considérablement intensifié son agression militaire contre la Syrie l'année dernière.
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Cette escalade a coïncidé avec des attaques de plus en plus féroces menées à travers le pays par le groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC), que le gouvernement du président Bachar al-Assad avait confiné au nord-ouest de la Syrie. Le groupe HTC a renversé le gouvernement syrien de l’époque, les attaques israéliennes pilonnant les infrastructures civiles et défensives du pays.
Divers rapports ont montré que, durant cette escalade, le régime sioniste a mené plus de 1 000 frappes aériennes sur le territoire syrien et plus de 400 raids terrestres dans le sud.
Après la chute du gouvernement Assad, le régime de Tel-Aviv a également étendu sa mainmise sur le Golan occupé en prenant le contrôle d'une zone tampon démilitarisée, en violation de l'accord de désengagement de 1974.
Plus tôt ce mois-ci, de hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, se sont rendus dans cette zone tampon, suscitant l'inquiétude des Nations unies.
Les États-Unis, principal allié du régime sioniste, ont noué d’étroites relations avec le chef de HTC, Abou Mohammed al-Jolani, dans un contexte largement médiatisé de perspective de rapprochement avec le régime de Tel-Aviv.
