Dans le contexte d’une nouvelle flambée de tensions provoquée par la récente frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth ce dimanche 23 novembre, le vice-président du Conseil politique du Hezbollah, Mahmoud Qamati, a réagi en affirmant que le Liban n’a d’autre choix que de poursuivre la résistance face à la persistance des agressions sionistes.
Tout en restant évasif sur les modalités de la riposte – « La question est examinée au plus haut niveau » –, il a insisté sur la coordination avec le gouvernement libanais pour « endiguer cette vague de violations israéliennes ».
Il a qualifié le raid sur Dahiyeh de « nouvelle transgression d’une ligne rouge », une opération menée, selon lui, « avec le feu vert des États-Unis, dans le but délibéré d’attiser les tensions régionales ».
Qamati a par ailleurs confirmé qu’« une figure du Hezbollah était visée » par cette frappe, dont l’identité serait divulguée ultérieurement.
Cette frappe a fait également réagir des autorités politiques libanaises dont le président libanais, le général Joseph Aoun, qui a quant à lui lancé un appel urgent à la communauté internationale, l’exhortant à « prendre des mesures fermes pour mettre un terme à ces agressions ».
Il a déploré le « mépris affiché par Israël » quant aux multiples appels à la cessation des hostilités. Le président libanais a rappelé que « le Liban, qui respecte scrupuleusement l’accord de cessez-le-feu depuis près d’un an, demande à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités pour éviter une détérioration de la situation et de nouveaux massacres ».