La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a rapporté qu’une de ses patrouilles a été attaquée par une grenade lancée depuis un drone israélien, suivie de tirs de chars dans le sud du Liban, près de Kfar Kila.
Dans un communiqué daté du dimanche 26 octobre, la FINUL a condamné ces attaques, qu’elle considère comme une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et de la souveraineté libanaise. Elle a souligné que ces actions témoignent d’un mépris flagrant pour la sécurité du personnel de maintien de la paix chargé d’appliquer le mandat onusien dans la région.
La mission a précisé qu’aucune blessure ni dommage matériel n’a été signalé à la suite de cette agression.
Présente dans le sud du Liban depuis 1978, la FINUL a vu son mandat renforcé par la résolution 1701, adoptée après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais.
Malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024, Israël a intensifié ses frappes aériennes au Liban, justifiant ses actions par la volonté de cibler les infrastructures du Hezbollah.
Dimanche, au moins trois personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes dans le sud et l'est du Liban, selon le ministère libanais de la Santé publique.
Le Centre des opérations d'urgence a rapporté qu'une frappe israélienne a tué une personne dans une voiture à Naqoura, district de Tyr, au sud du pays.
Une autre victime a péri dans une attaque aérienne contre un véhicule à Nabi Sheet, dans la région de Baalbek, à l'est du Liban.
Le ministère a précisé qu'un ressortissant syrien figurait également parmi les morts à al-Hafir, dans la région de Baalbek, où un autre Syrien a été blessé lors de la même frappe.
Par ailleurs, à Aitaroun, dans le district de Bint Jbeil, un homme a été blessé par l'explosion d'un engin laissé sur place après une attaque israélienne.