L’ambassadeur permanent de l’Iran auprès des Nations Unies a dénoncé les activités déstabilisatrices d’Israël en Asie de l’Ouest, exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à tenir le régime israélien pour responsable de ses atrocités à Gaza et ailleurs.
« Les actions et atrocités déstabilisatrices et irresponsables d'Israël contre les nations de la région constituent une menace réelle pour la paix et la sécurité régionale et internationale », a déclaré Amir Saïd Iravani, lors d'un discours devant le Conseil de sécurité de l'ONU le jeudi 25 avril.
Il a souligné que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, cherche à étendre et à intensifier le conflit dans la région pour rester au pouvoir, affirmant que les membres du Conseil de sécurité ne doivent pas permettre que l'organe soit l'otage des ambitions d'un tel « régime belligérant ».
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« Le moment est venu pour le Conseil de sécurité d'assumer ses responsabilités et de se concentrer sur la menace réelle qui pèse sur la paix et la sécurité internationales. Le Conseil de sécurité doit remplir rapidement son mandat en vertu du Chapitre 7 de la Charte de l’ONU, en réponse au défi irresponsable d'Israël », martèle le haut diplomate iranien.
« [Le Conseil de sécurité] doit prendre des mesures urgentes et punitives pour contraindre ce régime à mettre fin à son génocide et à son massacre du peuple de Gaza et pour qu’il respecte ses obligations, notamment en mettant pleinement en œuvre les résolutions du conseil et les ordres juridiquement contraignants de la Cour internationale de Justice », a souligné Iravani.
Iravani a souligné que les frappes de missiles et de drones de représailles de l’Iran contre les territoires occupés étaient une réponse à l’attaque terroriste menée le 1er avril par le régime israélien contre les locaux diplomatiques de la République islamique, à Damas.
Le représentant d’Iran auprès des Nations-Unies a ajouté : « Comme mentionné dans l'article 51 de la Charte des Nations Unies et reconnu par le droit international, les opérations de l'Iran ont été menées en totale conformité avec l'exercice du droit inhérent du pays à la légitime défense ».
L’envoyé iranien à l’ONU a ensuite condamné la tendance de certains membres du Conseil de sécurité dont les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, à fermer une fois de plus les yeux sur la réalité et à négliger les causes profondes de la crise actuelle.
« Par leur comportement hypocrite, ces trois pays ont blâmé et accusé à tort l’Iran sans tenir compte de leur propre échec à respecter leurs engagements internationaux en faveur de la paix et de la sécurité dans la région. Ils ont tenté en vain d’utiliser des mensonges, de manipuler le récit, de diffuser de la désinformation et de se lancer dans un jeu de reproches destructeur.
« Pendant ce temps, ils ont délibérément méconnu le droit inhérent de l'Iran de répondre à la violation d'un principe fondamental du droit international : l'inviolabilité des représentants et des locaux diplomatiques. De plus, ils ont ignoré les causes profondes de la situation prévalant dans la région », a déclaré Iravani.
L'ambassadeur iranien à l'ONU a finalement déclaré que la République islamique n'avait pas l'intention d’entrer dans un conflit avec les États-Unis dans la région ; cependant, il usera de son droit inhérent à réagir de manière proportionnée si Washington lance des opérations militaires contre l’Iran, ses citoyens, ou sa sécurité ou encore ses intérêts ».
