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RCA : nouvelle victoire pour Touadera
Cinq groupes armés centrafricains ont procédé vendredi 28 avril à la dissolution intégrale de leurs mouvements, selon une note d’information publiée par la présidence centrafricaine ajoutant que la cérémonie solennelle a été présidée par le président Faustin Archange Touadera.
Selon la présidence centrafricaine, il s’agit de La Renaissance, un mouvement de la Séléka Rénové pour la paix et la justice (SRPJ) ; de Révolution et Justice (RJB), dirigé par Belanga ; du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), dirigé par Abdoulaye Issene ; du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), dirigé par Jean Rock Sobi et du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), dirigé par Hassan Adramane.
« J’apprécie la décision de nos compatriotes des cinq autres groupes armés de se réengager dans la République pour œuvrer en faveur de la paix, de la sécurité, la réconciliation nationale et le respect de l’autorité de l’État », a indiqué le président Touadera selon la note de la présidence, ajoutant que le président centrafricain a pris acte des « déclarations solennelles des cinq groupes armés devant le peuple centrafricain, devant les Représentants des diverses Institutions de la République ».
Vendredi à Bangui, le président Touadera a une fois de plus réitéré son engagement ferme de faire de la République centrafricaine « un pays sécurisé et sans groupes armés » et a saisi l’opportunité pour renouveler son appel « aux autres leaders des groupes armés d’abandonner la voie de la violence, de la destruction, en s’inscrivant fermement dans le processus global de paix en cours » en RCA.
En décembre 2022, quatre autres groupes armés signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) avaient procédé à la dissolution intégrale de leurs mouvements armés.
Il s’agissait du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC), dirigé par Gotran Djono Haba, du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) de Gilbert Toumou Deya, de l’Union des forces républicaines fondamentales (UFRF) de Askin Nzengue et de l’Union des forces républicaines (UFR).
La sécurité est l’un des objectifs principaux du président Touadera afin d’assurer la paix et le développement du pays. Les projets mis en place pour reformer les FACA afin qu’ils assurent la sécurité du pays au niveau interne, la mise en place d’une cour pénale spéciale, un changement de partenariat, tout cela dans le but de pouvoir faire redécoller le pays, sont constamment critiqués dans les médias mainstream, car ce sont des prises de décision qui certes bénéficie à la Centrafrique et au peuple centrafricain, mais nuise aux intérêts de la France.
Pour rappel, l’accord de paix (APPR-RCA) a été signé le 6 février 2019 à Bangui, la capitale centrafricaine, entre le gouvernement et les 14 groupes armés actifs dans le pays, à la suite des pourparlers menés à Khartoum au Soudan sous l’égide des partenaires de la RCA, dont l’Union africaine et les Nations Unies.
Burkina Faso/attaque de Krama : le gouvernement rejette l’utilisation du terme « génocide » par la Cédéao
Le gouvernement burkinabé a rejeté le terme « génocide » utilisé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour condamner l’attaque de Karma, mené par des hommes en uniformes militaires le 20 avril dernier et dont le bilan définitif n’est pas encore établi.
Le gouvernement burkinabé s’exprimait dans un communiqué rendu public mardi en fin de soirée et consulté par Anadolu.
« Le gouvernement du Burkina Faso a été surpris du contenu d’un tweet du 27 avril 2023, publié au nom de la Cédéao sur la page personnelle du président de la Conférence des chefs d’État, S. E. M. Umaro Sissoko Embalo, utilisant le concept grave de [génocide] pour qualifier le drame survenu dans le village de Karma le 20 avril 2023… », peut-on lire dans le communiqué.
« Le gouvernement du Burkina Faso voudrait attirer l’attention de Son Excellence Monsieur le Président Embalo et celle de la Commission de la Cédéao qu’une qualification aussi grave que celle de [génocide] portée sur les événements qui ont endeuillé les Burkinabés doit nécessairement se faire sous l’éclairage d’une enquête portée par une instance dûment habilitée », poursuit le texte du communiqué.
Pour rappel, l’attaque de Karma (nord) perpétrée le 20 avril dernier, avait été révélée pour la première fois par le procureur du tribunal de grande instance d’Ouahigouya, citant un rapport du commandant de la brigade de Recherches de Gendarmerie relevant de sa ville, en date du 21 avril 2023, faisant état d’un bilan initial d’une « soixantaine » d’individus, « tuées par des personnes arborant des tenues de nos forces armées nationales ».
Le procureur avait annoncé l’ouverture d’une enquête, alors que d’autres sources indépendantes annonçaient un bilan encore plus lourd, allant jusqu’à 150 décès.
Lors de l’inhumation, jeudi 27 avril, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a affirmé l’identification de 136 cadavres.
Le jour même, le gouvernement burkinabé a communiqué officiellement sur cette affaire pour la première fois, condamnant des actes « ignobles et barbares » et affirmant qu’il suivait de très près l’évolution de l’enquête.
Tchad/Cameroun : où en sont les relations ?
Le président camerounais, Paul Biya, a dépêché mercredi au Tchad le ministre d’État, secrétaire général de la présidence camerounaise, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui a été reçu en audience par le président de transition du Tchad, le général Mahamat Idriss Deby, a annoncé la présidence camerounaise.
Nous sommes revenus sur cette situation avec Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, afin d’en savoir plus sur le sujet.
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