Après les perturbations causées par des grèves dans le secteur des transports à Noël, des actions pour les organiser devraient avoir lieu en Europe avant la fin de l’hiver.
En réaction au projet de la réforme des retraites en France, qui serait présentée le 23 janvier en conseil des ministres, le syndicat CGT-RATP, représentant les travailleurs des transports à Paris, a affirmé que son objectif était d’atteindre le « zéro transport ».
Confirmant que les travailleurs des raffineries de pétrole feraient également tomber leurs outils, le syndicat CGT-Pétrole a exhorté les salariés à multiplier et intensifier leurs actions de grève au cours des prochaines semaines.
Le syndicat prévoit une grève de 24 heures le 19 janvier, une grève de 48 heures le 26 janvier et une grève de trois jours à partir du 6 février, ouvrant la voie à une éventuelle fermeture des installations de raffinage.
La grève des chemins de fer et des transports publics en Italie est aussi l’un des événements étranges de ces derniers temps en Europe. Des employés du principal opérateur ferroviaire italien Trenitalia ont fait la grève ce mois-ci. Les stations-service italiennes feront également grève les 25 et 26 janvier pour protester contre la hausse des prix.
Par ailleurs, les Portugais cherchent à pérenniser le statut contractuel dans leur accord avec le gouvernement. Les employés des compagnies aériennes portugaises exigent des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail après la crise de la pandémie de Covid-19.
Au Royaume-Uni, près de 100 000 fonctionnaires se mettront en grève mercredi 1er février, a annoncé le syndicat des services publics et commerciaux (PCS).
Les membres du syndicat prendront part au mouvement dans 124 départements et 33 000 autres voteront la semaine prochaine pour se joindre à la grève dans cinq autres départements, rapportent les médias britanniques.
Il s’agira de la plus grande grève de la fonction publique depuis plusieurs années au Royaume-Uni, prévient le syndicat des services publics et commerciaux. Les revendications portent sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail.
Cette mobilisation coïncide avec la « journée nationale du droit de grève », lancée par le Congrès des syndicats (TUC) en réponse à la volonté du gouvernement d’instaurer un niveau de service minimum à assurer lors des grèves.