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Alors que le Sénégal montre de plus en plus son détachement envers l’axe US-OTAN, et ce, aussi bien sur le plan diplomatique qu’économique, l’assaut occidental contre ce pays prend une nouvelle tournure.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Sénégal: bio-terrorisme, nouvelle arme de l'axe US-OTAN:
Alors que le Sénégal montre de plus en plus son détachement envers l’axe US-OTAN, et ce, aussi bien sur le plan diplomatique qu’économique, l’assaut occidental contre ce pays prend une nouvelle tournure.
En effet il y a à peine un mois, le Sénégal avec plusieurs institutions, des pays européens et les États-Unis notamment, a annoncé la signature à Dakar d’un accord d’un montant de 200 millions d’euros, visant à financer l’installation dans ce pays ouest-africain d’une usine de production de vaccins contre le Covid-19 et d’autres maladies endémiques.
Est-ce un piège cette histoire de fabrication d’une usine de vaccin au Sénégal sans pour autant mettre en relief qu’il s’agit d’un projet américano-européen qui à coup des milliers de dollars cherche à introduire au Sénégal un vecteur pathogène que plus d’une source scientifique fiable donne pour être une arme biologique.
En fait le Sénégal n’a connu jusqu’ici aucune flambée de la pandémie, mais voici depuis quelques jours que cette flambée est là et que Le Monde, RFI, AFP et compagnie en parlent de manière hyperbolique.
« Le rebond des contaminations au Covid-19 en Afrique, ces dernières semaines, n’a pas épargné le Sénégal. Après avoir évité la catastrophe au début de la pandémie et alors que les contaminations diminuaient, le pays connaît depuis début juillet une flambée des cas », lit-on dans ces médias.
Depuis le début de la pandémie, l’Occident a beaucoup cherché à répandre le coronavirus à travers le continent.
On se rappelle l’épisode de Douala au Cameroun où un vol d’Air France a directement fait atterrir des bio-terroristes sur le territoire camerounais.
Plus récemment, en Afrique du Sud dès que Pretoria a affirmé avoir surmonté la crise, et envisagé de faire bénéficier aux états africains et au Brics, les acquis de cette reprise, le monde a assisté à l’éclatement des violences interethnique.
L’assaut anti sud-africain continue encore avec un dernier épisode, un cyber attaque visant les ports sud-africains.
Parler de Brics dans le cas sud-africain nous renvoie aux coopérations de plus en plus larges du Sénégal avec l’axe de l’Est, et on pense plus particulièrement à la Chine.
En effet, la constriction de cette usine de production de vaccin, qui semble être un foyer de propagation, coïncide avec cette autre annonce de l’USAID qui « s’inscrit dans une démarche visant à aider le Sénégal à se ’’départir de l’aide étrangère des États-Unis’’ afin que les deux pays deviennent des ’’partenaires économiques et de développement durable’’, a-t-on appris de l’agence américaine, mercredi ».
Cela vise bien sûr à chasser la Chine du Sénégal.
Après leur défaite à obtenir les objectifs souhaités par l’installation de l’Africom et remplacer la Chine et la Russie, ce nouveau scénario est mis en place.
Avec ses positions en faveur du droit des Palestiniens, les nombreuses manifestations anti-France et surtout, les dernières manœuvres politiques pour s’éloigner des rapaces occidentaux, notamment en rejoignant l’axe anti-sanction USA, il est clair que la France et les États-Unis cherchent à tout prix à trouver une nouvelle solution afin de renforcer la sphère d’influence occidentale qui planait sur le pays.
2. Tillaberi visé: l'axe Niger/Burkina/Bénin dans le viseur:
La région stratégique de Tillaberi située au sud-ouest de la République du Niger et partageant des frontières avec le Burkina Faso et le Bénin a encore une fois été la cible des attaques perpétrées contre des civils.
« C’est le village de Alou Koira, situé à une vingtaine de kilomètres de la préfecture de Banibangou, qui a été la cible des assaillants venus à moto. Dix-huit civils trouvés dans le village et dans les champs de mil environnants, ont été tués. Au moins trois villageois ont été blessés», lit-on à ce sujet sur RFI.
Comme à leur habitude, le récit des attaques perpétrées par de présumés « terroristes » est raconté en détail par les médias mainstream, comme si, ceux-ci étaient présents sur place !
En effet le Niger a enregistré ces derniers mois d’importants progrès dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et ces attaques ne doivent pas être prises à la légère, surtout que pour la majorité du temps, elles ont lieu dans la fameuse zone des trois frontières.
Il faut savoir que ce genre d’attaque à l’encontre des civils, provoquent le déplacement de ceux-ci et permet donc non seulement au groupe terroriste de s’y installer, mais aussi, aucun témoin ne pourrait réellement voir ce qui se passe ou ce qui se trafique dans cette zone.
Cela dit, le Niger est assez particulier, et il faudrait peut-être voir la situation sous un autre angle.
Cette région se trouve également sur les frontières nord du Bénin, un Bénin qui montre de plus en plus ses ambitions pour un rapprochement avec l’axe de l’Est.
Le Niger et le Bénin travaillent durement sur les travaux de construction du pipeline Niger-Benin.
Ce n’est pas sans raison si la France a récemment annoncé que le Sénégal et le Bénin n’étaient plus des pays sûrs pour Paris.
En effet la priorité de la France et des États-Unis, dans un premier temps, serait de vider la fameuse zone des trois frontières, de ces civils, mais surtout de ces résistants, pour y établir définitivement la base arrière des terroristes.
Mais le peuple nigérien reste farouchement sur sa position comme quoi, l’Occident doit arrêter sa politique néo-colonialiste et que le Niger est tout à fait capable, contrairement à ce qu’annonce continuellement les médias mainstream, de tenir debout et de se débarrasser du fléau du terrorisme sans l’aide de Barkhane et Cie.
3. Rencontre Ouattara/Gbagbo: analyse
La rencontre est qualifiée d'historique. Le président ivoirien Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo se sont rencontrés pour la première fois depuis la crise postélectorale de 2010–2011. La rencontre s'est déroulée au palais présidentiel d'Abijan et a duré une heure.
Luc Michel, géopoliticien revient sur ce sujet.