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Trump accuse Zelensky de n'avoir «pas lu la proposition» de paix pour l'Ukraine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump (à gauche) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite). ©EPA

Le président américain Donald Trump a exprimé sa déception face au fait que son homologue ukrainien n’ait pas encore pris connaissance de ses dernières propositions de paix concernant le conflit russo-ukrainien.

« Je dois dire que je suis un peu déçu que le président Zelensky n’ait pas encore lu la proposition qui date de quelques heures », a déclaré Trump aux journalistes, dimanche 7 décembre, à Washington, sans donner plus de détails.

Il a ajouté que la Russie était « favorable » à ce plan, contrairement au dirigeant ukrainien. « Je ne suis pas certain que Zelensky le soit. Son entourage l'apprécie, mais il n'est pas prêt », a-t-il affirmé.

Samedi, Zelensky s'est entretenu par téléphone avec les négociateurs américains Steve Witkoff et Jared Kushner. Les deux parties auraient divergé sur la question de la cession d'une partie du territoire ukrainien à la Russie. Dans une allocution vidéo diffusée dimanche soir, Zelensky a déclaré que « l'Ukraine mérite une paix digne » et qu'il consulterait les soutiens européens de Kiev dans les prochains jours.

Par le passé, Trump a soutenu que l'Ukraine pourrait être contrainte de retirer ses troupes du Donbass conformément aux conditions du cessez-le-feu proposées par la Russie. Zelensky, quant à lui, a exclu toute cession de territoire.

La semaine dernière, Poutine a déclaré que les troupes russes libéreraient l'intégralité du Donbass par la force si les soldats ukrainiens refusaient d'évacuer. Moscou exige de Kiev la reconnaissance des nouvelles frontières de la Russie, incluant la Crimée et les deux républiques du Donbass, ainsi que l'abandon de son projet d'adhésion à l'OTAN et la réduction de la taille de son armée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV