Des milliers de Belges se sont rassemblés dimanche dans le centre de Bruxelles pour dénoncer une « illusion d’un cessez-le-feu à Gaza », alors qu’Israël continue de violer quasi quotidiennement la trêve conclue le 10 octobre.
Environ 15.000 personnes, selon les organisateurs, se sont rassemblées, ce dimanche après-midi, à la gare de Bruxelles-Nord pour une manifestation suivie d’une marche en solidarité avec la Palestine.
Parmi les organisations initiatrices figurent l’Association belgo-palestinienne (ABP), le collectif Beitna, le CNCD-11.11.11 ainsi que les syndicats FGTB et CSC.
La manifestation a débuté par un rassemblement à la gare du Nord, où plusieurs discours ont été prononcés. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers la place Jean Rey peu après 15h00. Le cortège est arrivé vers 16h30 sur la place, se disloquant petit à petit jusqu’à 17h00.
« Nous sommes encore ici parce que nous ne sommes pas dupes. Il n'y a pas de cessez-le-feu, c'est une illusion », ont déclaré les organisateurs, faisant référence à l'accord de cessez-le-feu signé en octobre entre Israël et le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Au moins 245 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de la trêve selon le ministère de la santé de Gaza.
« Ce n'est pas le moment de baisser les bras, pas après tant de mobilisations historiques », ont ajouté les initiateurs de l'action.
Les manifestants ont dénoncé lors des discours « la colonisation, l'apartheid et le génocide » commis par le régime sioniste qui « continue de tuer les Palestiniens. » Ils ont également prévenu qu'ils allaient « manifester jusqu'à ce que les sanctions envers Israël soient effectives. »
Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre 2025, Israël a été accusé de l’avoir violé à plus de 280 reprises en un mois, selon des sources officielles palestiniennes. Parallèlement, Israël continue de restreindre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, où les conditions de vie se dégradent de plus en plus, aggravées par les fortes pluies qui ont récemment frappé le territoire côtier.