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Le Hamas réaffirme son soutien au cessez-le-feu à Gaza et dénonce les violations répétées d'Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Deux enfants à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. ©UNICEF

Le mouvement de résistance palestinien Hamas réaffirme son engagement envers l'accord de cessez-le-feu à Gaza, avertissant que les violations répétées d'Israël menacent sa bonne application.

« Nous tenons à ce que l'accord de cessez-le-feu soit un succès et nous soutenons sa mise en œuvre », a déclaré Ismail Radwan, un haut responsable du Hamas, dans une interview accordée à la chaîne d'information Al Jazeera publiée dimanche 9 novembre.

L'accord de cessez-le-feu, a-t-il ajouté, était censé mettre fin aux massacres de civils ; pourtant, 241 personnes ont été tuées depuis son entrée en vigueur.

Il a également critiqué l’acheminement limité d'aide humanitaire vers la bande de Gaza, ravagée par la guerre, notant que seuls 150 à 200 camions sont autorisés à y entrer quotidiennement, un chiffre bien inférieur aux 600 convenus.

Le haut responsable du Hamas a souligné que la population de Gaza souffre toujours de la famine et que les médecins et les hôpitaux manquent cruellement de médicaments en raison du blocus israélien persistant.

M. Radwan a exhorté la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu'il rouvre le passage de Rafah.

Le Hamas a informé les médiateurs qu'il était prêt à retirer ses combattants de la zone dite jaune et à régler la question des corps des prisonniers palestiniens dans les plus brefs délais.

Le mois dernier, le Hamas et Israël ont conclu un accord de cessez-le-feu à Gaza, négocié par les États-Unis, visant à mettre fin à la guerre génocidaire menée par Israël contre les Palestiniens dans le territoire assiégé depuis deux ans.

La trêve est entrée en vigueur le 10 octobre, mais Israël a continué de la violer en menant des frappes aériennes, des incursions, des fusillades et des arrestations.

Malgré le cessez-le-feu, les forces israéliennes restent positionnées le long de la « ligne jaune » et sont autorisées à riposter par la force létale à « toute menace perçue ». Selon l'armée israélienne, toute personne franchissant cette ligne est considérée comme une « menace imminente ».

La « ligne jaune », établie dans le cadre du plan pour Gaza en 20 points du président américain, Donald Trump, s'étend du sud du nord de Gaza jusqu'aux abords de Rafah, dans le sud de la bande assiégée.

Les responsables palestiniens affirment que cette « ligne jaune » est dépourvue de tout fondement juridique au regard du droit international.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV