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Le Hamas exclut le déploiement de toute force étrangère à Gaza qui « se substituerait à l’occupation »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Moussa Abou Marzouk, haut cadre du Hamas. (Archives)

Le mouvement de résistance palestinien Hamas, basé dans la bande de Gaza, a exclu le déploiement de toute force étrangère, qui se substituerait à l’armée israélienne.

« Nous ne pouvons accepter aucune force militaire qui se substituerait à l'armée d'occupation à Gaza », a ponctué, mardi 4 novembre, Moussa Abou Marzouk, l’un des principaux dirigeants du Hamas, lors d’un entretien télévisée.

Ces remarques interviennent après la diffusion, par les États-Unis, d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU prévoyant la mise en place d’une « force internationale temporaire » dans la bande de Gaza pour une durée d’au moins deux ans, dans un contexte de méfiance des Palestiniens face à toute ingérence étrangère dans cette étroite bande côtière.

Selon des médias américains qui citent une copie du projet de résolution, la « Force internationale de stabilisation (FIS) » serait composée des États-Unis, de la Turquie, du Qatar et de l’Égypte, les pays qui ont supervisé les négociations ayant conduit le mois dernier à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas.

Cet accord vise à mettre en œuvre la première phase d’un plan en 20 points proposé par Donald Trump, censé, selon ce dernier, mettre fin à deux ans de guerre génocidaire israélienne à Gaza.

Les détracteurs du projet soulignent que, malgré son obstination à affaiblir la Résistance, la proposition de Trump refuse d’aborder les questions majeures telles que l’occupation israélienne, la responsabilité ou encore les droits des Palestiniens, notamment le droit à une indemnisation.

Marzouk a également abordé un autre aspect de l’accord, à savoir le transfert par le Hamas de l’administration de Gaza à un organe technocratique palestinien.

« Nous avons convenu qu’un ministre affilié à l’Autorité autonome palestinienne prendrait en charge l’administration de la bande de Gaza, en donnant la priorité aux intérêts de notre peuple », a-t-il expliqué.

Marzouk a également vivement condamné les violations du cessez-le-feu par le régime israélien, qui l’avait enfreint, selon ce haut cadre du Hamas, « plus de 190 fois » depuis sa mise en œuvre.

Il a en outre rejeté catégoriquement l'allégation selon laquelle le régime israélien aurait « gagné la guerre » à Gaza, malgré la poursuite du génocide.

Marzouk a souligné l’échec du régime israélien à atteindre ses principaux objectifs à savoir l’occupation de la bande de Gaza et l’expulsion de sa population.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV