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L’Ayatollah Khamenei, porte-étendard de la résistance à l’impérialisme américain

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Par Ghorban-Ali Khodabandeh

Dans le monde d’aujourd’hui, où les puissances se soucient plus que jamais de peaufiner leur image sur la scène internationale, certaines personnalités s’imposent durablement non pas grâce à la propagande médiatique, mais à la lumière de la pérennité de leur position, de la cohérence de leur discours et de l’authenticité de leurs comportements. L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique d’Iran, est l’une de ces personnalités, qui occupe une place particulière au-delà des frontières iraniennes, auprès des nations de la région et du monde entier.

Ces dernières années, le Leader de la Révolution islamique d’Iran s’est révélé comme un symbole de résistance et de courage face aux puissances mondiales. Sa popularité et son influence ont considérablement augmenté, non seulement auprès du peuple iranien, mais aussi dans le monde musulman, et même auprès du public international, dans les médias et sur les réseaux sociaux.

En tant que Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a occupé une place primordiale non seulement en Iran, mais aussi au sein de l’Axe de la Résistance pendant de nombreuses années. Après la guerre des Douze Jours menée par Israël contre l’Iran, avec le soutien des États-Unis, sa popularité a atteint son apogée, de nombreux sondages confirmant que le sentiment de fierté à son égard est très élevé chez les Iraniens. Il est considéré non seulement comme un leader politique, mais aussi comme un héros national et un symbole de la résistance contre le tandem américano-israélien et ses projets maximalistes et impérialistes.

Le Leader qualifie d’« illusion » les allégations de Trump sur le programme nucléaire iranien

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fermement rejeté lundi les allégations du président américain, Donald Trump, se vantant d’avoir bombardé et détruit les installations nucléaires iraniennes. Le Leader a réprouvé l’ingérence américaine dans le programme nucléaire pacifique du pays affirmant que Trump n’a aucune autorité pour dicter ce que d’autres pays peuvent ou ne peuvent pas faire.

S’adressant lundi 20 octobre aux jeunes médaillés iraniens aux Olympiades sportives et scientifiques, le Leader de la RII est revenu sur les récentes fanfaronnades du président américain concernant la destruction des installations nucléaires iraniennes par les frappes aériennes de Washington et Tel-Aviv au cours de la guerre d’agression de 12 Jours du mois de juin dernier.

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que « les déclarations du président américain, Donald Trump, concernant le bombardement de l’industrie nucléaire iranienne et ses affirmations de la détruire traduisent une illusion et de simples rêves ».

« Eh bien, continuez à vivre cette illusion. Mais qu’est-ce qui vous donne le droit de dicter si un pays doit ou ne doit pas avoir une industrie nucléaire ? En quoi cela concerne-t-il les États-Unis qu’un pays comme l’Iran possède ou non des capacités nucléaires ? Ces interventions sont erronées, injustifiées et coercitives. »

« Bien que l’intimidation puisse affecter certains pays, par la grâce de Dieu, elle n’aura jamais d’effet sur la nation iranienne », a-t-il martelé.

Évoquant la déclaration du président américain sur sa volonté de conclure un accord, l’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Le président américain dit : Je suis favorable aux négociations, je veux négocier avec l’Iran. Une négociation dont le résultat est, par coercition, connue d’avance, n’est pas une négociation, c’est une imposition, et le peuple iranien ne se soumettra pas à une telle imposition. »

Le Leader a décrit le coup extraordinaire porté par la République islamique d’Iran au régime sioniste durant la guerre des Douze Jours comme la cause de leur désespoir, ajoutant : « Les sionistes ne s’attendaient pas à ce qu’un missile construit par les mains de la jeunesse iranienne puisse, par ses flammes et son feu, réduire en cendres les profondeurs de certains de leurs centres de recherche sensibles. Et pourtant, c’est ce qui s’est produit. »

L’Ayatollah Khamenei a indiqué que « les avancées actuelles de la jeunesse iranienne dans l’industrie de la défense, au cours de la guerre douce, revêtent une double valeur, car elles constituent la meilleure réponse aux tentatives de l’ennemi de frustrer le peuple iranien ».

Il a ajouté que « les missiles qui ont atteint les profondeurs de certains centres de recherche étaient produits par la jeunesse iranienne, et nous ne les avons achetés à personne ».

Le Leader de la Révolution islamique, poursuivant son discours, a rappelé : « À Gaza, les États-Unis sont sans aucun doute le principal complice des crimes du régime sioniste, puisque le président américain lui-même a admis travailler avec ce régime à Gaza. Bien sûr, même s’il ne l’avait pas dit, cela aurait été évident, car les équipements et armements déversés sur le peuple sans défense de Gaza pendant cette guerre appartenaient aux États-Unis. »

Dans un autre volet de son intervention, l’Ayatollah Khamenei a critiqué ce qu’il a qualifié de « logique hégémonique » dans les relations avec Téhéran, soulignant que le peuple iranien n’accepte pas la soumission et que « l’Iran n’est pas un pays comme les autres ».

La guerre des Douze Jours et son effet sur le statut et la popularité de l’Ayatollah Khamenei

De récents sondages menés après la guerre des Douze Jours ont révélé que la popularité du Leader de la Révolution islamique d’Iran auprès du grand public n’avait jamais été aussi élevée. En effet, la guerre des Douze Jours entre l’Iran et Israël a marqué un tournant dans l’évaluation du statut de l’Ayatollah Khamenei.

Au début de la guerre, la réponse rapide, décisive et calculée du Leader iranien, qui s’est concrétisée par l’opération Vraie Promesse, a non seulement modifié la donne militaire, mais a renforcé la position de son leadership auprès de l’opinion publique régionale et mondiale. Les scènes de liesse des peuples d’Irak, du Yémen, de Syrie et même de Palestine occupée après cette frappe spectaculaire ont montré que l’Ayatollah Khamenei ne représente pas seulement la politique de la République islamique, mais bien l’espoir commun des opprimés.

Cette guerre a démontré que, malgré les pressions militaires et économiques, l’Ayatollah Khamenei persiste dans sa politique antisioniste. Son soutien à l’Axe de la Résistance, dans ces circonstances difficiles, témoigne de son attachement à ses idéaux.

Si la guerre a posé des défis à l’Iran, elle a également accru la popularité du Leader de la Révolution islamique auprès de ses partisans. Cette popularité ne résulte pas seulement de ses positions politiques, mais aussi de son influence spirituelle et religieuse en tant que leader musulman.

En définitive, l’Ayatollah Khamenei est un dirigeant qui a présenté l’Iran comme un acteur principal dans la région, en défendant des principes révolutionnaires et religieux et en se distinguant par son économie de résistance dans son rayonnement international. Or, sa grande popularité, notamment auprès des nations musulmanes, témoigne de sa réussite à construire une base sociale et spirituelle au-delà des frontières iraniennes.

L’Ayatollah Khamenei, quel que soit son statut de dirigeant, occupe une place bien plus importante qu’un simple homme politique dans l’opinion publique des nations opprimées. Pour les nations éprises de liberté, il est la voix qui ne reste pas silencieuse face à l’oppression, une main tendue vers l’unité et la justice, et une figure qui symbolise l’honneur, la fermeté et la sagesse.

Ce leadership clairvoyant a permis de tirer trois leçons fondamentales de la guerre des Douze Jours : la première est de maintenir de manière persistante l’autosuffisance de l’Iran. La seconde est de maîtriser le nouveau paradigme de la guerre, qui est la guerre informationnelle et cognitive, afin de pouvoir répondre efficacement aux ennemis. La troisième est de maintenir la confiance dans le peuple et la solidarité nationale qui s’est formée dans la société ; de telle sorte que le peuple, en tant que principale base de soutien du pays, place sa confiance aux directives du Leader et soutienne les actions de la République islamique.

Ainsi au moment où les tentatives des étrangers étaient dirigées vers la détérioration de l’unité nationale et pour décourager le peuple de soutenir la République islamique, le positionnement sage et perspicace du Leader de la Révolution islamique a permis de très bien défendre l’identité, l’honneur et la souveraineté du pays.

Comment l’image de « héros » international de l’Ayatollah Khamenei s’est-elle confirmée ?

L’Ayatollah Khamenei est considéré depuis des années comme un dirigeant puissant et courageux par son peuple et les nations qui constituent l’Axe de la Résistance. À leurs yeux, il a non seulement résisté à l’Amérique et à Israël sur divers fronts pendant 35 ans, mais les a vaincus dans une véritable guerre à grande échelle. Comme l’écrivait l’American Enterprise Institute il y a plusieurs années : « Le principal problème de l’Amérique en Iran est la présence d’un super-adversaire nommé l’Ayatollah Khamenei, qui connaît bien la feuille de route et à qui le peuple accorde sa confiance. »

Ces dernières années, l’Ayatollah Khamenei a toujours suscité l’attention et l’intérêt dans diverses régions du monde, du Cachemire et du Pakistan à Bahreïn, au Koweït, à Irak, à la Palestine et au Liban. Mais ces dernières années, avec la médiatisation croissante de la confrontation entre l’Iran et le tandem américano-israélien, l’attention portée au Leader de la Révolution islamique s’est également accrue dans d’autres pays d’Afrique, d’Europe et des Amériques.

La défense authentique du peuple palestinien par l’Ayatollah Khamenei a conquis de nombreux cœurs dans le monde musulman. Cependant, la combinaison de cette popularité et du courage extraordinaire dont le dirigeant iranien a fait preuve lors de la récente guerre contre Israël et les États-Unis a renforcé son image de héros au sein de la nation islamique. À une époque où de nombreux responsables en l’occurrence européens, ne peuvent nuire gravement à Israël et aux États-Unis, ses ordres militaires de lancer des frappes de missiles iraniens contre les États-Unis à Aïn al-Assad (Irak) et à al-Udeid (Qatar), ainsi que les frappes de missiles de l’opération Vraie Promesse contre Israël, ont contribué à le distinguer d’autres dirigeants politiques.

Le courage exemplaire de l’Ayatollah Khamenei face à deux armées nucléaires a été admiré dans le monde entier, et de larges pans de l’opinion publique internationale, pour qui l’image criminelle du régime sioniste s’est progressivement répandue et aggravée depuis le début de sa guerre génocidaire à Gaza, voient plus clairement que dans le passé une figure unique derrière tous ceux qui, à Gaza, au Yémen, en Irak ou au Liban s’opposent aux atrocités sans précédent de ce régime impitoyable.

Les premiers signes de l’affirmation de l’Ayatollah Khamenei en héros international après les récents événements sont maintenant clairement visibles. En réalité, la vague lancée sur les réseaux sociaux hors d’Iran sous le titre « Héros » témoigne clairement de cette position privilégiée du Leader de la Révolution islamique.

La Carnegie Institution of America avait qualifié l’Ayatollah Khamenei de dirigeant le plus puissant du monde dans un rapport il y a plusieurs années. Plus tard, Forbes, l’un des magazines économiques les plus réputés des États-Unis et du monde, l’a présenté comme Leader hors commun. Aujourd’hui, ces descriptions élitistes, formulées par les think tanks, ont atteint l’opinion publique mondiale et sont de plus en plus répandues. Elles contrastent surtout avec l’image que les dirigeants européens tentent de se donner face aux innombrables défis qui les opposent aux États-Unis de Donald Trump.

Quelle comparaison peut-on établir entre le Leader iranien et les dirigeants européens face à l’arrogance américaine ?

L’Ayatollah Khamenei est une personnalité aux multiples dimensions, alliant sagesse religieuse, perspicacité politique et clairvoyance stratégique. En tant que juriste chiite et éminent dignitaire religieux, il possède une connaissance approfondie qui lui a conféré une autorité spirituelle considérable au sein des communautés islamiques.

Il a également su maintenir l’Iran au rang de puissance régionale face aux pressions internationales, des sanctions économiques aux menaces militaires. D’une personnalité calme, mais déterminée, l’Ayatollah Khamenei adopte dans ses discours une position claire et intransigeante par rapport aux puissances occidentales et l’entité israélienne. Cette caractéristique, que certains analystes occidentaux considèrent comme une « intransigeance idéologique », est perçue par ses partisans comme un signe d’attachement aux principes et valeurs révolutionnaires.

Le Leader de la Révolution islamique a toujours prôné la préservation de l’indépendance de l’Iran et le rejet de la domination étrangère, faisant de lui un symbole de résistance au système hégémonique mondial.

Si l’on devait choisir un mot-clé pour caractériser la réputation internationale de l’Ayatollah Khamenei, ce serait sans aucun doute son « anti-arrogance ». Depuis son élection comme le Leader de la Révolution islamique en 1989, il a ouvertement critiqué les puissances arrogantes comme les États-Unis et le régime sioniste.

Cette approche s’appuie sur sa conviction de la négation de toute domination, qui se reflète dans la politique étrangère iranienne par le principe du « Ni l’Est ni l’Ouest ». L’Ayatollah Khamenei estime que tout compromis avec les puissances occidentales, notamment sous le fardeau des sanctions et des pressions militaires, entraînera une pression supplémentaire.

Cette posture de leader intransigeante est d’autant plus remarquable que les dirigeants de prétendus pays souverains peinent à faire entendre leur voix face aux exigences excessives de l’administration américaine. En effet, les puissances européennes se présentent depuis des années comme des acteurs affirmés du système international. Cependant, le monde a pu constater qu’après le sommet de l’Alaska, elles se sont rendues à Washington par crainte de voir leur sécurité et leurs intérêts menacés.

Le fait que les Européens mendient leur sécurité aux États-Unis et les considèrent comme le principal élément de la défense de leurs intérêts, centrés sur la guerre en Ukraine, illustre l’ampleur du déclin des gouvernements européens sur l’échiquier mondial. Force est de constater que ces mêmes gouvernements européens, incapables de gérer la guerre en Ukraine, menacent constamment des pays indépendants comme l’Iran, qui tiennent tête à leurs ennemis en s’appuyant sur leur puissance.

Il y a quelques mois, brisée et vaincue, la Commission européenne envoya sa plus haute diplomate, Ursula von der Leyen, sur un terrain de golf écossais appartenant à Trump, pour signer un traité tout aussi honteux. Là encore, on parlait d’un « accord commercial » pour masquer comment l’Europe a tout donné au président américain sans rien recevoir en retour, si ce n’est l’humiliation.

Avec toute la subtilité d’une boule de démolition, Donald Trump a révélé que l’UE n’est même pas capable de s’imaginer comme une puissance souveraine, et qu’elle s’est résignée à rester dans un rôle de vassal au service de l’empire atlantiste.

Contrairement à la politique de complaisance voire de vassalité des dirigeants européens vis-à-vis des États-Unis, l’Ayatollah Khamenei, grâce à son leadership puissant et à sa résistance de longue date, a fait preuve d’une détermination inébranlable et d’un engagement indéfectible pour s’opposer à toute forme d’oppression dans le cadre de la lutte perpétuelle de l’Iran pour l’indépendance et la dignité.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV