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Le Hamas condamne les projets israéliens d'annexion de la Cisjordanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le logo du Hamas.

Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a condamné l'approbation initiale par le Parlement du régime israélien (Knesset) de l'annexion de la Cisjordanie occupée, affirmant que cette décision reflète le côté laid de la colonisation des terres palestiniennes par le régime de Tel-Aviv.

Le Hamas a publié un communiqué mercredi après le vote de la Knesset en faveur d’un projet de loi visant à appliquer la « souveraineté » du régime d'occupation sur l’ensemble de la Cisjordanie, ainsi qu’un autre projet de loi, plus limité, visant à annexer la colonie de Maale Adumim. Ces projets de loi doivent encore être soumis à trois votes supplémentaires en séance plénière pour être adoptés.

Le Hamas a déclaré que cette démarche montre qu'Israël poursuit ses tentatives pour « légaliser » les colonies et imposer sa « souveraineté » sur les territoires palestiniens occupés, en violation flagrante du droit international et des résolutions des Nations unies.

Le Hamas a également tenu Israël entièrement responsable des conséquences des projets d'annexion, appelant l'ONU, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à condamner ces projets, à agir pour restreindre les politiques d'occupation et à tenir le régime israélien responsable de ses crimes contre le peuple palestinien.

« Nous affirmons que les tentatives effrénées de l'occupation d'annexer les terres de la Cisjordanie sont nulles, non avenues et illégitimes », a réaffirmé le Hamas dans son communiqué.

« Elles ne changeront rien au fait que la Cisjordanie est une terre palestinienne en vertu de l’histoire, du droit international et de l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) en 2024. »

Pour rappel, en juillet 2024, la CIJ a rendu un avis consultatif déclarant que l’occupation des territoires palestiniens par Israël était « illégale » et devait cesser dans les plus brefs délais.

Lire aussi: L'inquiétude des communautés bédouines de Cisjordanie face au plan de colonisation israélien

Dans un autre avis consultatif rendu mercredi, la Cour basée à La Haye a déclaré qu’Israël, en tant que puissance occupante, est obligé de coopérer avec les agences de l'ONU pour faciliter l'acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, ce qui constitue une réprimande contre le blocus inhumain imposé par le régime israélien au territoire palestinien au milieu d'une guerre génocidaire.

La Cour a également indiqué qu’Israël n’avait pas réussi à étayer ses allégations selon lesquelles l’agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) manquerait d’impartialité ou qu’un nombre important de son personnel serait membre du Hamas ou d’autres groupes de résistance.

Cet avis a été demandé par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2024, après qu’Israël a interdit l’UNRWA de fournir aide et assistance à Gaza.

« La décision de la CIJ confirme le génocide des Palestiniens »

Dans un communiqué, le Hamas a salué la décision de la CIJ, qui réfute les fausses accusations d'Israël contre l’UNRWA et affirme le rôle vital de l’agence dans l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens dans la bande de Gaza.

« La décision de la CIJ interdisant l’utilisation de la famine comme méthode de guerre confirme que l’occupation, qui affame délibérément les Palestiniens, commet une forme de génocide », a ajouté le Hamas.

Le Hamas a également souligné que l’avis de la Cour constitue un appel clair à une action mondiale immédiate pour garantir l’entrée des fournitures humanitaires à Gaza et empêcher la politisation des livraisons d’aide par le régime occupant.

Israël a déclenché sa guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, à la suite de l’opération historique Tempête d'al-Aqsa, contre l’entité usurpatrice, en représailles aux atrocités accrues du régime contre le peuple palestinien.

Après deux ans de guerre, Israël, n'ayant pas atteint aucun de ses objectifs déclarés à savoir « l’élimination du Hamas » ou encore la libération de tous les captifs, s’est soumis à un accord de cessez-le-feu à Gaza.

La guerre génocidaire israéliennes a fait 68 234 tués, principalement des femmes et des enfants, et 170 373 blessés.

Le Hamas affirme qu’il reste attaché à la trêve négociée par les États-Unis, malgré les violations répétées d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV