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« La France insoumise » redépose une motion de destitution contre le chef de l’État

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mathilde Panot annonce le dépôt d’une nouvelle motion de destitution à l’Assemblée nationale, le 16 octobre 2025.

La France insoumise, menée par Mathilde Panot, a annoncé une nouvelle motion de destitution contre Emmanuel Macron, après un premier échec bloqué par le RN. Objectif : pousser le président à quitter le pouvoir face à la crise politique.

Mathilde Panot, présidente des députés LFI, a déclaré le 16 octobre vouloir relancer une motion de destitution contre Emmanuel Macron, déjà retoquée le 8 octobre par le Bureau de l’Assemblée nationale en raison de l’abstention du RN. Cette initiative, vivement soutenue par Jean-Luc Mélenchon, intervient après l’échec de deux motions de censure contre le gouvernement Lecornu.

Le 16 octobre, deux motions de censure ont été rejetées : celle de LFI, soutenue par les écologistes, les communistes et certains députés du RN/UDR, a obtenu 271 voix, loin des 289 nécessaires. Celle du RN/UDR n’a recueilli que 144 voix. Mathilde Panot a dénoncé le RN, accusant son abstention d’avoir « sauvé Macron » lors du premier dépôt de la motion de destitution, signée par 104 députés (LFI, écologistes, PS et GDR).

Selon l’article 68 de la Constitution, une destitution exige un « manquement manifestement incompatible » avec le mandat présidentiel, mais le parcours procédural — du Bureau à la commission des lois, puis à l’inscription à l’ordre du jour — reste ardu. Sur France Info, le député de Génération·s Benjamin Lucas soutient l’initiative : « Les Français veulent rompre avec Macron. Je suis prêt à signer une nouvelle motion. »

Par ailleurs, au centre, Édouard Philippe, ancien Premier ministre, a réitéré sur France 2 son appel à une démission d’Emmanuel Macron pour éviter « 18 mois de crise ». Ce dernier, défendant un nouveau compromis sur les retraites, reste sous pression, alors que la CGT annonce une mobilisation dès le 6 novembre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV