TV
Infos   /   A La Une   /   Moyen-Orient   /   Europe   /   France   /   L’INFO EN CONTINU

18 septembre à Marseille : une centaine de personnes bloquent l'usine Eurolinks

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Plus d’une centaine de manifestants ont bloqué l’entrée d’Eurolinks, le 18 septembre 2025 . ©Le Figaro Marseille

À Marseille, la contestation de la guerre israélienne à Gaza s’est exprimée à travers la mobilisation du 18 septembre, avec un blocage continu de la société d’armement Eurolinks, complice du génocide à Gaza.

Ce jeudi 18 septembre, une centaine de personnes se sont réunies dès 6 heures du matin (heures locales) pour bloquer l’usine Eurolinks, à Marseille. En 2024, une enquête avait révélé que cette entreprise française fournissait à l’armée israélienne des liens M27, utilisés pour assembler les munitions de 5,56 mm employées par le régime sioniste pour massacrer les Gazaouis. À l’époque, une manifestation avait rassemblé des centaines de personnes devant le site.

Malgré cette mobilisation, Eurolinks continue sa collaboration génocidaire avec Israël. D’autres actions se sont opposées à l’entreprise : en juin dernier, les dockers de Fos-sur-mer avaient ainsi refusé de charger une cargaison d’Eurolinks. Lors de la journée du 10 septembre, l’usine de Marseille a été bloquée par des manifestants, et à nouveau ce jeudi 18, avec une banderole « Fermons l’usine génocidaire ».

Cette action montre que la lutte contre le génocide est une revendication importante des secteurs mobilisés les 10 et 18 septembre.

Gabriela Cathala, députée de l’Assemblée nationale de La France insoumise, a également salué leur action. « Bravo aux manifestants qui bloquent actuellement à Marseille l’usine d’armement EUROLINKS, qui vend du matériel militaire à Israël et se rend complice du génocide en Palestine », a-t-elle écrit sur X.

Alors que la guerre menée par Israël à Gaza a déjà fait près de 65 000 morts palestiniens, selon les estimations locales et internationales, la pression citoyenne s’intensifie pour que la France mette fin à toute forme de soutien matériel au régime de Tel-Aviv.

En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre la bande assiégée.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV