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Une grève se prépare à la SNCF une semaine après les blocages du 10 septembre

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Un cheminot gréviste à Toulouse. ©AFP/Archives

La journée du 18 septembre pourrait bien être aussi troublée que celle du 10 septembre, où un mouvement lancé sur les réseaux sociaux prévoit des blocages dans l’Hexagone. Trois syndicats de la SNCF, CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire et CFDT-Cheminots, ont appelé à la grève le 18 septembre dans un communiqué commun, publié ce mercredi 3 septembre.

Et ils sont loin d’être les seuls dans le secteur des transports à avoir choisi cette date pour se mobiliser contre les projets d’économies budgétaires du gouvernement actuel.

Ces trois organisations, qui représentent ensemble 70 % des voix aux dernières élections professionnelles, encouragent « toutes les cheminotes et tous les cheminots à se mobiliser massivement le 18 septembre par la grève et à participer aux manifestations », précise le communiqué. L’Unsa Ferroviaire avait déjà lancé un appel à la grève, elle a donc été rejointe mercredi par la CGT-Cheminots et la CFDT-Cheminots. Ces organisations se sont réunies mercredi, en intersyndicale, pour « débattre de la situation sociale ».

Également présent lors de cette rencontre, Sud-Rail, troisième syndicat ferroviaire, n’a pas signé le communiqué commun. Il a lancé fin août un autre appel à la grève, mais pour le 10 septembre.

CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire et CFDT-Cheminots estiment que « d’autres choix sont possibles (que ceux proposés par le gouvernement pour faire des économies NDLR), notamment en augmentant les recettes ou en arrêtant de les diminuer par des cadeaux fiscaux aux plus riches ».

« Le budget tel qu’il est construit aujourd’hui est très violent, il touche évidemment l’ensemble des salariés du pays », a réagi auprès de l’AFP Thierry Nier, secrétaire général du premier syndicat du secteur, la CGT-Cheminots. « On est dans une situation où il faut donner un avenir au ferroviaire, c’est une question pour nos emplois », abonde auprès de l’AFP Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots.

« Deux jours à travailler gratuitement, je ne sais pas qui est aujourd’hui d’accord pour ça », dénonce de son côté Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, faisant référence au budget 2026 du gouvernement qui prévoit de supprimer deux jours fériés. Une « nouvelle rencontre des organisations syndicales représentatives du ferroviaire » aura lieu « avant le 18 septembre pour continuer à construire un mouvement de mobilisation massif », explique le communiqué.

La journée du 18 septembre est devenue la date clé des syndicats des transports pour se mobiliser contre les projets d’économies budgétaires annoncés par l’actuel gouvernement.

En Île-de-France, les principaux syndicats de la RATP (CGT, FO, Unsa Mobilité et la CFE-CGC), ont appelé à une « journée de grève et de manifestation massive » le 18 septembre dans un communiqué commun publié le 29 août.

Le même jour avait eu lieu la réunion intersyndicale nationale, où les grandes centrales (CFDT, CGT, FO, CFE/CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) avaient décidé d’organiser « une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire le 18 septembre ».

Plusieurs syndicats du secteur aérien ont aussi appelé à la grève le 18 septembre, dont le puissant syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), majoritaire dans ce métier.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV