En 2018, les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord de 2015 et ont rétabli les sanctions secondaires illégales contre l’Iran et ont lancé une campagne dite de « pression maximale » contre Téhéran. Après le retrait des États-Unis, les signataires européens de l’accord n’ont pas respecté leurs engagements et n’ont fait aucun effort pour sauver l’accord de 2015.
La troïka européenne — composée du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne, signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 — a annoncé la semaine dernière son intention d’invoquer cette clause, accusant la République islamique d’Iran d’un prétendu « non-respect significatif » de ses engagements.
Le mécanisme de « snapback », inscrit dans la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, prévoit qu’à l’expiration d’un délai de 30 jours, des sanctions d’avant l’accord de 2015 soient automatiquement rétablies contre l’Iran.
Dans cet interview avec Presstv Français, Marc Botenga, député européen revient sur le sujet.