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Les États-Unis empêchent toute avancée des négociations en posant des conditions impossibles à accepter (Larijani)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ali Larijani, conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, prononce une déclaration après avoir rencontré le président du Parlement libanais à Beyrouth, le 15 novembre 2024. ©AFP

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a affirmé que les États-Unis compromettaient toute perspective de dialogue en posant des conditions jugées « irréalisables », notamment des restrictions sur le programme balistique de l’Iran.

Dans un message publié sur X, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale a assuré que Téhéran restait disposé à engager des discussions avec Washington. Cependant, il a critiqué l’approche américaine notant que, bien que la voie vers des pourparlers ne soit pas complètement fermée, les États-Unis semblent se limiter à des déclarations sans véritable engagement à la table des négociations.

« La voie des négociations avec les États-Unis n’est pas fermée ; pourtant, ces Américains parlent de négociations et ne s’assoient pas à la table des négociations », a-t-il écrit.

Larijani a ajouté que l’Iran poursuivait « des négociations rationnelles », mais que les États-Unis, en « soulevant des questions irréalisables comme les restrictions sur le programme balistique de l’Iran », fermaient la porte à toute avancée.

L’Iran a participé à cinq séries de négociations visant à remplacer l’accord nucléaire de 2015 avant les frappes aériennes américano-israéliennes de la mi-juin contre le pays et ses installations nucléaires.

Washington et ses alliés européens exigent qu’un éventuel nouvel accord couvre non seulement les activités nucléaires iraniennes, mais aussi le programme de missiles balistiques. Téhéran a rejeté à plusieurs reprises cette condition, affirmant que ses capacités militaires « ne sont pas négociables ».

Dans un contexte déjà tendu, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne – parties prenantes à l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien – ont récemment déclenché le mécanisme de « snapback » prévu par l’ONU, rétablissant les sanctions levées en 2015 et compliquant encore davantage la voie diplomatique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV