Les rues de l’Hexagone sont, quasiment tous les jours , théâtre de rassemblements pro-palestiniens. Ce samedi 16 août, deux autres rassemblements de soutien à Gaza se sont tenus en France, l’un à Lannion (Côtes-d’Armor) et l’autre à Angers (Maine-et-Loire), mobilisant chacun plus d’une centaine de personnes qui ont dénoncé l’inaction du gouvernement français face à la situation désastreuse dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
A la suite de l’appel de l’Association France Palestine Solidarité Trégor (AFPS), plus d’une centaine de personnes se sont réunies, à Lannion, autour de la lecture de deux tribunes adressées au président de la République français, dénonçant l’inaction du gouvernement face à « la violence de la politique israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ».
La première tribune lue est signée par l’ex-ambassadeur d’Israël en France Elie Barnavi et l’historien français Vincent Lemire, tandis que la seconde tribune est l’œuvre de 35 anciens ambassadeurs français.
Claude Lintanf, vice-président de l’AFPS Trégor, a souligné que « leur parole valide ce que nous disons depuis des années, et en particulier ces derniers mois ».
Il a clos la séance par la lecture d’une analyse du plan de Netanyahu pour occuper Gaza et par un mot pour les six journalistes tués par l’armée israélienne le 10 août, dans la bande de Gaza. « Nous ne comprenons pas l’inaction du gouvernement », conclut-il.
Plus à l’ouest, à Angers, une centaine de personnes se sont rassemblées place du Ralliement, comme tous les samedis, pour soutenir la Palestine et condamner l’escalade des agressions israéliennes contre la bande de Gaza.
Les manifestants répondaient à l’appel de l’antenne angevine de l’Association France Palestine solidarité. Ils ont réclamé un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Ces rassemblements ont été organisés un jour après que le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a affirmé qu’au moins 1 760 Palestiniens ont été tués, depuis fin mai, par les tirs de l’armée israélienne dans la bande de Gaza alors qu'ils cherchaient de l’aide humanitaire.