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Une conférence de l'ONU appelle à la reconnaissance mondiale de l'État palestinien et dénonce le génocide en cours à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La conférence des Nations unies sur la Palestine, au siège de l'ONU, le 28 juillet 2025, à New York. ©Reuters

Une conférence de haut niveau des Nations unies a appelé à la reconnaissance de la Palestine comme État indépendant par l’ensemble de la communauté internationale, tout en dénonçant la guerre de génocide menée par le régime israélien dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

L’événement de deux jours s’est achevé, mardi 29 juillet, par l’adoption de la « Déclaration de New York », qui appelle à une reconnaissance mondiale de la Palestine. 

À ce jour, 147 des 192 États membres des Nations unies ont reconnu l’État de Palestine. Parmi les pays qui refusent toujours cette reconnaissance figurent les États-Unis, principal allié d’Israël, qui utilisent régulièrement leur droit de veto pour protéger le régime de Tel-Aviv des mesures punitives de l'ONU.

Sans nommer Tel-Aviv et Washington, qui apporte également un soutien militaire meurtrier sans restriction à son allié israélien, le document affirme que « les actions unilatérales illégales constituent une menace existentielle pour la création de l’État indépendant de Palestine ».

La conférence de l'ONU a également condamné les agressions israéliennes contre les civils et les infrastructures civiles à Gaza, ainsi que le blocus et la famine imposés à la population, qui ont déclenché une catastrophe humanitaire dévastatrice et une crise sans précédent ». 

Plus de 60 000 Palestiniens ont déjà été tués à cause de la guerre lors de laquelle Tel-Aviv a renforcé son siège déjà sévère de la bande côtière, en vigueur depuis 2007, jusqu'à des proportions insupportables.

Même les principales ONG israéliennes de défense des droits de l'homme, comme B’Tselem et Physicians for Human Rights (PHR), ont affirmé que le régime israélien commettait un génocide à Gaza, qualifiant les États-Unis et l'Europe de complices des atrocités commises par l’entité sioniste.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dénoncé la conférence. Les États-Unis l'ont également boycottée, la qualifiant d’« improductive et inopportune ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV