Le ministère libanais de la Santé a annoncé lundi soir qu'un civil avait été tué et quatre autres blessés à la suite d’une frappe de drone israélienne dans la ville de Bint Jbeil, dans le sud du pays.
Selon la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, l'attaque a été menée par un drone israélien, ciblant une moto dans le centre-ville. Cette frappe marque la dernière escalade de l'agression transfrontalière continue du régime israélien contre le sud du Liban.
De même, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu à la mitrailleuse depuis leur avant-poste militaire de Roueisat al-Alam sur les abords de la ville de Kfar Shuba, exacerbant encore les tensions le long de la frontière.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les forces d'occupation ont, en outre, fait exploser un engin explosif dans la ville frontalière de Kfar Kila, selon des sources médiatiques locales.
Samedi a également été marqué par une agression israélienne meurtrière dans le Sud. Le centre des opérations d'urgence du ministère libanais de la Santé publique a fait état de trois morts ce jour-là : deux personnes ont été tuées lors d'une frappe aérienne israélienne sur une maison de la ville de Dabaal, dans le district de Tyr tandis qu’un autre civil est tombé en martyre sur la route reliant Srifa à Tuwairi.
Selon des organisations de surveillance, le régime israélien a violé le cessez-le-feu plus de 3 000 fois, faisant près de 200 morts et des centaines de blessés au Liban.
S'exprimant lors d'une conférence de presse au Grand Sérail de Beyrouth, le 21 juillet, l'envoyé spécial américain Thomas Barak a reconnu l'échec de la trêve actuelle, déclarant : « L'accord de cessez-le-feu n'a pas fonctionné ». Son aveu reflète la réticence de Washington à faire respecter même les obligations de paix les plus élémentaires lorsqu’il s’agit d’agression israélienne.