Le président français a annoncé son intention de reconnaître l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
L’annonce en a été faite jeudi 24 juillet dans la soirée ; Emmanuel Macron l’a officialisée via un post sur X et Instagram : « La France va officiellement reconnaître l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre », a-t-il déclaré en soulignant « l’engagement historique de la France en faveur d’une paix juste et durable en Asie de l’Ouest ».
L'annonce intervient dans un contexte d’aggravation dramatique de la guerre israélienne à Gaza, marquée par des dizaines de milliers de morts, une famine organisée, et des accusations de génocide.
À travers ce geste, la France deviendrait le premier pays du G7 à franchir ce cap politique, rejoignant ainsi l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie. Si certains saluent ce choix courageux, d'autres – notamment Ie régime d'Occupation et son allié américain – y voient une menace stratégique et une récompense « donnée au terrorisme ». Cette reconnaissance ouvre donc une nouvelle page pleine de tensions dans la diplomatie mondiale.
Mais au-delà des postures officielles, cette annonce soulève des interrogations fondamentales sur la responsabilité des grandes puissances, le droit international, et la justice envers le peuple palestinien.
Le débat de samedi 26 juillet se penche sur ce sujet, avec l'intervention de Dr.Ghada Huballah, géopolitologue, professeure à l’Université islamique de Beyrouth et Ali Khodabandeh, journaliste et analyste politique depuis Téhéran.