TV
Infos   /   A La Une   /   Amériques   /   Europe   /   France   /   L’INFO EN CONTINU

 Les États-Unis s’indignent contre l'accusation d’ingérence étrangère contre X portée par la justice française 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La justice française accuse le plateforme X d'ingérence étrangère. ©AFP

Les États-Unis ont vivement critiqué la justice française, s’indignant de l’ouverture d’une enquête pénale en France visant le réseau social X, propriété d’Elon Musk, dans le cadre de suspicions d’ingérence étrangère.

« Dans le cadre d’une enquête criminelle, un procureur français militant demande des informations sur l’algorithme propriétaire de X et a classé X comme un “groupe criminel organisé” », a déclaré le département d’Etat américain dans un message publié vendredi 25 juillet sur ce même réseau. 

« Les gouvernements démocratiques devraient permettre à toutes les voix de s’exprimer, et non pas museler les discours qui leur déplaisent », a prétendu le bureau des droits humains, de la démocratie et du travail, qui dépend du département d’Etat américain, toujours sur X. 

Visée par une enquête pénale de la justice française, la plateforme X est suspectée d'avoir biaisé son algorithme à des fins d’ingérence étrangère. Elle est notamment accusée de mettre en avant des thématiques favorables à l’extrême droite, et d’avoir donné une visibilité accrue à des candidats lors d’élections récentes en Europe.

La plateforme a, quant à elle, dénoncé lundi un « agenda politique », et dit avoir refusé d'accéder aux demandes du parquet de Paris requérant l'accès à son algorithme. 

Ceci alors qu'Elon Musk fait également l’objet de critiques pour avoir publiquement affiché son soutien à certaines figures ou parties politiques sur les réseaux sociaux.

L'enquête menée par la direction générale de la gendarmerie nationale de la France porte sur l’« altération du fonctionnement » et l’« extraction frauduleuse de données » d’un système informatique « en bande organisée ». Deux infractions lourdes en matière de piratage informatique, pour lesquelles le code pénal prévoit jusqu’à dix ans de prison et 300 000 euros d’amende.

L’enquête a été ouverte après deux signalements reçus en janvier qui « faisaient état de l’utilisation supposée de l’algorithme de X [ex-Twitter] à des fins d’ingérence étrangère », selon le ministère français public.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV