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La France, le Royaume-Uni et 23 autres pays appellent à la fin immédiate de la guerre à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une ambulance détruite et des tas de décombres étaient visibles en février 2025 sur le site de l’hôpital A-Shifa à Gaza.

Des dizaines de pays occidentaux, dont la France, ont appelé, lundi 21 juillet, à la fin immédiate de la guerre à Gaza, alors qu'Israël lançait de nouvelles attaques contre la ville de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

Dans une déclaration commune, la Grande-Bretagne, la France , l'Australie, le Canada et 21 autres pays, ainsi que l'UE ont affirmé que le système israélien de distribution d'aide dans la zone assiégée palestinienne « prive les Gazaouis de leur dignité humaine » et que la guerre « doit cesser maintenant ».

Après plus de 21 mois de guerre génocidaire lancée par le régime de Tel-Aviv qui ont déclenché des conditions humanitaires catastrophiques pour plus de deux millions d'habitants de Gaza, plus de deux douzaines de pays occidentaux ont appelé lundi à la fin immédiate de la guerre à Gaza, affirmant que les souffrances y avaient « atteint de nouvelles profondeurs » alors que l'armée israélienne étendait ses attaques à la ville centrale de Deir el-Balah.

« Les souffrances des civils à Gaza ont atteint de nouveaux sommets », ont ajouté les signataires.

Israël a immédiatement rejeté la déclaration commune, prétendant qu'elle est « déconnectée de la réalité et envoie un mauvais message au Hamas », a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères.

Cet appel intervient alors qu'Israël a mené lundi d’intenses frappes aériennes et une offensive terrestre à grande échelle à Gaza, ciblant Deir al-Balah et les zones environnantes.

Des habitants locaux et des témoins ont décrit des bombardements incessants pendant la nuit dans le centre de la ville de Gaza.

La dernière attaque a eu lieu quelques heures seulement après que l’armée israélienne a largué des tracts sur les quartiers résidentiels de Deir al-Balah, ordonnant aux civils d’évacuer vers le sud en direction d’al-Mawasi, une bande de terre déjà surpeuplée et mal desservie.

La zone évacuée se situe entre le centre de Deir al-Balah et le sud de Khan Younès et abrite près de 100 000 personnes, dont beaucoup ont été déplacées à plusieurs reprises. L’ordre de l’armée israélienne prévoit l’évacuation forcée des familles déplacées vivant dans des tentes de fortune.

Abdullah Abu Saleem, 48 ans, habitant de Deir el-Balah, a déclaré lundi à l'AFP que « pendant la nuit, nous avons entendu d'énormes et puissantes explosions secouer la zone comme s'il s'agissait d'un tremblement de terre ».

Il a déclaré que cela était dû « aux bombardements d'artillerie dans la partie centre-sud de Deir el-Balah et dans la zone sud-est ».

« Nous sommes extrêmement inquiets et craignons que l'armée ne planifie une opération terrestre à Deir el-Balah et dans les camps centraux où se trouvent des centaines de milliers de personnes déplacées », a-t-il ajouté.

Dans leur déclaration, les pays occidentaux ont également dénoncé le modèle d'aide d'Israël à Gaza, affirmant qu'il était « dangereux, alimentait l'instabilité et privait les Gazaouis de leur dignité humaine ».

« Nous condamnons l'approvisionnement en aide au compte-gouttes et le meurtre inhumain de civils, y compris des enfants, qui cherchent à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires en eau et en nourriture », indique le communiqué.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV