Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné l’attaque israélienne contre les Palestiniens en quête de nourriture et d’aide humanitaire à Gaza, la qualifiant de crime de guerre et de crime contre l’humanité.
Dans un message publié, lundi 21 juillet, sur les réseaux sociaux, Araghchi a décrit Gaza comme un symbole à la fois de résistance et d’oppression, évoquant la résilience inébranlable de son peuple.
Il a souligné que les forces israéliennes avaient exploité tous les moyens à leur disposition contre la population palestinienne, y compris la famine et la privation des biens de première nécessité.
« Gaza demeure un symbole de résistance et d’oppression, comme en témoigne une fois de plus la détermination inébranlable et remarquable de ses hommes, femmes et enfants face aux crimes de l’entité terroriste israélienne au cours des vingt-deux derniers mois », a déclaré Araghchi.
« Pendant ce temps, les sionistes criminels n'ont pas hésité à recourir aux tactiques les plus odieuses, notamment en imposant la soif et la famine aux habitants sans défense de Gaza. Pourtant, malgré ces efforts, ils n'ont pas réussi à briser la volonté de fer du peuple palestinien », a-t-il ajouté.
Le diplomate iranien a condamné l'attaque contre des civils se rassemblant pour se procurer des ressources essentielles comme le pain, l'eau ou l'aide humanitaire, la qualifiant d'« exemple flagrant de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ».
Araghchi a réaffirmé que, malgré les tactiques brutales d'Israël, la détermination inébranlable du peuple palestinien demeure intacte.
Il a également appelé la communauté internationale et les pays occidentaux qui se posent en défenseurs des droits de l’homme à assumer leurs responsabilités face à la situation à Gaza.
Il a noté qu'ils partagent la responsabilité de la mort de plus d'un millier de civils palestiniens innocents, pris dans les pièges mortels tendus par les États-Unis et Israël dans les centres d'aide.
Araghchi a, en outre, condamné le siège de Gaza, qui dure depuis 140 jours et a fait plus de 600 morts en raison de pénuries de médicaments, de nourriture et d'eau.
« La justice de l'histoire et la conscience collective de l'humanité jugeront cette indifférence et ce refus de prendre leurs responsabilités », a-t-il conclu.
Les autorités de Gaza imputent la responsabilité de la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza au régime israélien et à la communauté internationale. Depuis octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire contre le territoire assiégé, quelque 59 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués en raison des bombardements incessants et du blocus, qui a provoqué des conditions proches de la famine.
Des responsables du Hamas, des experts de l'ONU et des travailleurs humanitaires affirment qu'Israël utilise la famine comme une « arme de guerre ».
