Le Sobh Media Center a organisé, ce dimanche 20 juillet, une cérémonie commémorative en hommage aux journalistes tombés en martyre lors de la récente agression israélienne contre l'Iran.
Les familles des journalistes martyrs ont assisté à l'événement, ainsi que 15 journalistes étrangers actuellement en visite en Iran à l'invitation du Sobh Media Center.
Le président de la Radiotélévision de la République islamique d’Iran (IRIB), Peyman Jebelli, était également présent à la cérémonie, tandis que le directeur du service mondial de l'IRIB, Ahmad Norouzi, a prononcé le discours d'ouverture.
Les deux hommes ont tous deux exprimé leur profonde admiration pour le courage et le dévouement des journalistes tombés en martyre à Téhéran ainsi qu’à Gaza.
M. Norouzi a déclaré que le régime israélien, ébranlé, a montré qu'il était prêt à tout faire pour survivre, y compris toutes sortes de crimes de guerre.
M. Jebelli a, quant à lui, souligné que la voix de la vérité ne pouvait être réduite au silence par l'entité sioniste, saluant tous ceux qui se sont tenus du bon côté de l'histoire, aux côtés de la vérité et de la justice.
Le cinéaste chevronné Ahmad Reza Darvish a remis à Sahar Emami, présentatrice de l'IRIB, le prix Crystal Simorgh pour son courage exceptionnel lors de l'agression israélienne contre le siège de l'IRIB le 16 juin.
En effet, au moment de la frappe, Mme Emami présentait une émission en direct concernant l'agression militaire israélienne contre l'Iran. En dépit des secousses provoquées par la première explosion, elle a poursuivi son émission sans interruption.
Lors de la cérémonie, le prix spécial Sahar Emami du Festival des médias Sobh a également été dévoilé et remis à Hooman Khalili, responsable de la rédaction de l'IRIB.
S'adressant à Press TV, Sahar Emami a parlé de la colère du régime israélien envers tous les journalistes et médias qui rapportent la vérité concernant ses agressions, cherchant à les réduire au silence par des attaques ciblées.
La journaliste américaine Calla Walsh a également souligné que les États-Unis avaient directement facilité l'agression contre l'Iran, ajoutant que la République islamique était prise pour cible en raison de son soutien indéfectible à la Palestine et de sa résistance au sionisme.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante contre l’Iran, tuant des commandants militaires, des scientifiques nucléaires ainsi que des civils.
Les attaques israéliennes ont également visé des sites militaires et nucléaires, ainsi que des infrastructures civiles vitales, notamment un bâtiment de la Radiodiffusion de la République islamique d'Iran (IRIB), la prison d'Evin, des centres de santé ainsi que des quartiers résidentiels et des communautés rurales, infligeant de nombreux dégâts civils. Ces attaques ont également causé plus de 1 000 morts parmi la population civile.
En réponse, les forces armées iraniennes, dirigées par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ont lancé une puissante campagne de représailles, l’opération Vraie Promesse III, contre le régime israélien, utilisant pour la première fois nombre de leurs missiles de nouvelle génération développés localement.
Des centaines de missiles balistiques et de drones iraniens ont neutralisé les défenses aériennes israéliennes et frappé des installations militaires, de renseignement, industrielles, énergétiques et de recherche et développement clés dans les territoires palestiniens occupés.
Le 24 juin, le régime israélien, acculé, a déclaré un arrêt unilatéral de son agression, annoncé en son nom par le président américain Donald Trump.
En images : la Cérémonie de commémoration du personnel de l'IRIB tués en martyr lors de l'agression israélienne