TV

Le Hamas salue la signature d’un accord international en Colombie visant à sanctionner Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l'ONU (deuxième à droite), s'exprime lors d'une conférence de deux jours consacrée à la guerre d'Israël à Gaza, en Colombie, le 15 juillet 2025. ©AP

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a salué, samedi 19 juillet dans un communiqué, la signature d’un accord international historique en Colombie visant à sanctionner Israël pour sa guerre dévastatrice en cours dans la bande de Gaza.

L’accord a été signé mercredi lors d’un sommet d’urgence tenu à Bogota, où des représentants de plus de 20 pays se sont réunis pour coordonner une réponse juridique et diplomatique aux violations israéliennes croissantes à Gaza et en Cisjordanie occupée.

Dans son communiqué, le Hamas a salué cet accord, qui prévoit des mesures concrètes, notamment la suspension de livraison d’armes à Israël, la révision des traités bilatéraux, et l’ouverture d’enquêtes internationales sur les crimes de guerre.

Le mouvement a qualifié cette démarche de « prise de position courageuse contre le siège et les atrocités subies par la population de Gaza ».

Il s'agit, a précisé le communiqué, « d’une expression vivante de l’indignation mondiale, alors que la crise humanitaire à Gaza atteint un niveau insupportable, marqué par des massacres, la famine massive et la privation systématique des besoins fondamentaux ».

Le Hamas a appelé la communauté internationale à s’appuyer sur cette dynamique pour « isoler l’occupant, dénoncer ses crimes, et imposer davantage de sanctions pour stopper le génocidaire et protéger les civils innocents ».

Le sommet de Bogotá a été convoqué par le Groupe de La Haye, une coalition juridique composée de huit pays (Colombie, Afrique du Sud, Bolivie, Cuba, Honduras, Malaisie, Namibie et Sénégal) créée cette année aux Pays-Bas pour demander des comptes à Israël au regard du droit international.

Le sommet a également réuni des délégations de la Turquie, du Brésil, du Portugal, d’Algérie, du Liban, d’Oman, d’Uruguay, du Bangladesh, du Chili, de Djibouti, d’Indonésie, du Nicaragua et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ainsi que des représentants palestiniens.

Selon l’agence de presse turque Anadolu, l’accord engage les pays signataires à mettre en œuvre une série de mesures coordonnées, notamment une interdiction totale d’exporter ou de transférer vers Israël des armes, munitions, carburants militaires et matériaux à double usage.

Il prévoit également des restrictions visant les navires soupçonnés de transporter du matériel militaire à destination d’Israël, comme l’interdiction d’accès aux ports nationaux ou à certains services logistiques.

Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit une offensive brutale à Gaza depuis le 7 octobre 2023, ayant tué près de 59 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants. 

Les bombardements continus ont dévasté la bande assiégée, provoquant des pénuries alimentaires et la propagation de maladies.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV