L'Iran a vivement dénoncé le régime israélien pour ses tentatives de « mener à bien son projet de génocide colonial » contre les Palestiniens par des attaques toujours plus meurtrières et dévastatrices.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, s'est exprimé, ce mercredi 16 juillet, après que le régime israélien a massacré plus de 100 Palestiniens dans le cadre de sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, qui dure depuis octobre 2023.
Le diplomate a critiqué les « assassinats lâches » par Israël de Mohammad Faraj al-Ghoul, membre du Conseil législatif palestinien, et d'Alaa Azzam, éminent récitateur du Saint Coran palestinien, ainsi que de sa famille.
Ces décès portent à plus de 58 000 le nombre de Palestiniens tués au cours de la guerre, dont la majorité sont des enfants et des femmes.
Baghaï a également souligné que le génocide avait souvent été marqué par le bombardement par l'armée israélienne de tentes et de lieux de rassemblement de personnes déplacées.
Le porte-parole a, en outre, évoqué l'intensification du blocus de la bande côtière par le régime, en pleine guerre, depuis 2007, l’accusant de provoquer, par cette mesure, « la famine et la déshydratation délibérées » parmi les habitants du territoire.
« Pièges mortels américano-israéliens »
Ailleurs dans ses propos, le porte-parole de la diplomatie iranienne a fustigé le régime et son fidèle soutien, les États-Unis, pour avoir mis en place de prétendus centres d'acheminement de l'aide, où les forces israéliennes ciblaient brutalement les Palestiniens affamés et gravement sous-alimentés qui se bousculaient pour s'approvisionner en nourriture.
Il a qualifié cette mesure de mascarade « mise en scène et mensongère », affirmant que ces avant-postes étaient plutôt devenus des pièges pour massacrer des femmes et des enfants innocents, affamés et assoiffés.
Baghaï a finalement condamné l’inaction et l’indifférence des partisans et des apologistes du régime sioniste, ce qui conduirait à la « normalisation des violations les plus graves du droit international ».