La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a fustigé les pays qui ont autorisé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à survoler leur espace aérien en route vers les États-Unis, entendant par là que ces pays pourraient avoir bafoué leurs obligations en vertu du droit international.
Francesca Albanese a affirmé le mercredi 9 juillet que trois États membres du Statut de Rome –la France, l’Italie et la Grèce– doivent expliquer pourquoi ils ont accordé un « passage sûr » au Premier ministre israélien en route vers Washington alors que théoriquement, ils étaient censés l’arrêter en tant que suspect recherché au niveau international et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.
Dans un message publié sur X, Mme Albanese a déclaré que les trois pays européens –tous signataires du Statut de Rome, qui a créé la Cour pénale internationale (CPI) en 2002– ont violé l’ordre juridique international en autorisant Netanyahu à transiter par leur espace aérien malgré un mandat d’arrêt de la CPI contre lui.
André Chamy, juriste international et Xavier Dupret, économiste, s’expriment sur le sujet.