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Albanese critique la France, l'Italie et la Grèce pour avoir accordé un « passage sûr » à Netanyahu pour se rendre aux États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En avril 2025, la CPI a rejeté la demande d’Israël d’annuler ou de suspendre le mandat d’arrêt émis contre Benjamin Netanyahu. (Illusration)

La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a fustigé les pays qui ont autorisé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à survoler leur espace aérien en route vers les États-Unis, entendant par là que ces pays pourraient avoir bafoué leurs obligations en vertu du droit international.

Francesca Albanese a affirmé le mercredi 9 juillet que trois États membres du Statut de Rome –la France, l’Italie et la Grèce– doivent expliquer pourquoi ils ont accordé un « passage sûr » au Premier ministre israélien en route vers Washington alors que théoriquement, ils étaient censés l’arrêter en tant que suspect recherché au niveau international et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.

Dans un message publié sur X, Mme Albanese a déclaré que les trois pays européens –tous signataires du Statut de Rome, qui a créé la Cour pénale internationale (CPI) en 2002– ont violé l’ordre juridique international en autorisant Netanyahu à transiter par leur espace aérien malgré un mandat d’arrêt de la CPI contre lui.

La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens a ajouté : « Les citoyens italiens, français et grecs méritent de savoir que toute action politique violant l’ordre juridique international les affaiblit et les met tous en danger, et nous tous. »

Mme Albanese a formulé ses critiques contre les trois pays européens dans sa réponse à un message de l’avocat des droits de l’homme, Craig Mokhiber, qui affirmait que ces pays avaient « violé leurs obligations juridiques au titre du Statut de Rome, en affichant leur mépris pour les victimes du génocide à Gaza et en démontrant leur mépris pour l’État de droit ».

Le Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu, effectue actuellement sa troisième visite aux États-Unis depuis l’entrée en fonction du président Donald Trump pour son deuxième mandant, le 20 janvier 2025.

Lors d’un précédent voyage en février aux États-Unis qui ne font pas partie au Statut de Rome, son avion avait été contraint de faire un détour pour éviter de survoler des pays susceptibles d’exécuter le mandat d’arrêt de la CPI. 

En juin, l’administration Trump a imposé des sanctions à quatre juges de la Cour pénale internationale suite à l’émission par le tribunal de guerre d’un mandat d’arrêt contre Netanyahu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV