Dans un entretien téléphonique, ce mardi 8 juillet, avec le ministre qatari de la Défense, Khaled ben Mohammad al-Attiyah, le général de division Abdolrahim Moussavi, chef d’état-major des forces armées iraniennes, a dressé un bilan de la guerre des 12 jours imposée à l’Iran.
Le général Moussavi a souligné que les forces armées iraniennes avaient déployé toute leur puissance pour répondre aux « agressions non provoquées » menées conjointement par Israël et les États-Unis le mois dernier.
« Les forces armées iraniennes ont résisté aux intimidations et ont riposté aux agresseurs avec toute leur puissance », a noté le chef d’état-major des forces armées iraniennes.
Le 13 juin, Israël a lancé une campagne de frappes aériennes contre le territoire iranien, avec un soutien militaire et de renseignement sans précédent de la part des États-Unis.
En réaction à ces agressions, les forces armées iraniennes ont d’abord adopté une posture défensive, avant de déclencher peu après une série de contre-attaques massives et de frappes de précision contre des cibles nucléaires, militaires et industrielles vitales de l’ennemi israélien au cœur des territoires palestiniens occupés.
Ces représailles décisives, menées dans le cadre de l’opération « Vraie Promesse III » ont été d’une ampleur impressionnante, mobilisant des centaines de missiles balistiques, dont une grande partie était équipée d’ogives multiples et capable de voler à des vitesses supersoniques. En parallèle, une flotte de drones armés a été déployée pour renforcer l’efficacité des frappes.
Ces attaques ont ciblé des zones stratégiques, notamment le cœur économique de Tel-Aviv, le port de Haïfa, ainsi que Beer-Sheva, un centre névralgique pour le développement technologique de l’entité sioniste. Face à la pression croissante des représailles iraniennes, le régime israélien s’est vu contraint de rechercher un cessez-le-feu après seulement douze jours de conflit.
Cette reculade forcée du régime israélien devant la puissance de feu iranienne prend toute sa signification quand on considère l’ampleur de l’échec technologique subi par Israël. Malgré le déploiement des systèmes antimissiles les plus sophistiqués fournis par les États-Unis - dont le fameux Dôme de Fer et les batteries Patriot - les frappes iraniennes ont submergé la défense israélienne avec une efficacité redoutable.
Les commentaires du général Moussavi portaient également sur une attaque par missile balistique effectuée par les forces iraniennes contre la base aérienne d’al-Udeid au Qatar, qui est la plus importante installation militaire des États-Unis dans la région. Cette action a été interprétée comme une réponse directe aux frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, qui se sont produites vers la fin de la guerre des 12 jours.
Le général Moussavi a insisté sur le fait que durant toute la durée de la guerre les États-Unis n’ont jamais manqué de soutenir le régime sioniste, lui fournissant une assistance constante, y compris un soutien logistique.
Le général Moussavi a souligné que malgré le soutien indéfectible des États-Unis, les nations et les gouvernements musulmans, ainsi que les peuples épris de liberté, ont manifesté un soutien clair à la République islamique d’Iran face à cette agression.
Selon ses dires, l’agression non provoquée du régime israélien a contribué à renforcer sur la scène mondiale la légitimité de la position de la République islamique d’Iran, tout en mettant en évidence le fait que ni les États-Unis ni le régime sioniste ne respectaient aucun principe ou norme du droit international.
Il a décrit le Qatar comme un « État ami » et a salué sa condamnation décisive de l’agression israélienne contre l’Iran, exprimant sa gratitude pour la bonne position adoptée par Doha tout au long de la guerre. Le général Moussavi a également salué le soutien du Qatar à la lutte du peuple opprimé palestinien contre l’occupation et l’agression israéliennes.
De son côté, le ministre qatari de la Défense, Khaled ben Mohammad al-Attiyah, a souligné que son pays avait dénoncé l’agression israélienne dès le début, refusant que son espace aérien soit utilisé pour mener des agressions contre la République islamique d’Iran.
Il a également présenté ses condoléances au général Moussavi pour le martyre de son prédécesseur, le général de division Mohammad Bagheri, lors des attaques israéliennes.
