Condamné à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme », « le journaliste » français Christophe Gleizes, a été incarcéré à Tizi-Ouzou en Algérie.
Le 28 mai, il a été arrêté à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire. Il est entré sur le territoire algérien avec un visa touristique, mais les autorités algériennes lui reprochent notamment l’« apologie du terrorisme » et la « possession de publications à visée de propagande portant atteinte à l’intérêt national ».
Selon des sources judiciaires contactées, le Français a été conduit directement à la prison de Tizi Ouzou après sa condamnation en première instance. Une fois qu’il aura fait appel, il devrait être rejugé mais pas avant la prochaine session criminelle qui s’ouvrira en octobre, selon les mêmes sources.
Le concerné a été arrêté en 2024, alors qu’il était censé effectuer un reportage sur la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK).
Selon certaines sources algériennes le sujet serait une couverture pour approcher le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste en Algérie.
La condamnation de ce ressortissant français intervient dans un contexte de crise aiguë entre l'Algérie et la France, l'ex-puissance colonisatrice (1830-1962), marquée par des expulsions de diplomates de part et d'autre et un gel de toutes les coopérations.
La brouille a éclaté l'été dernier après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron d'un plan d'autonomie « sous souveraineté marocaine » pour le Sahara occidental.