Le chef d’état-major des armées iraniennes, le général de division Abdolrahim Moussavi, a déclaré que l’Iran avait de sérieux doutes quant au respect par le régime israélien du cessez-le-feu unilatéral annoncé par les États-Unis, avertissant que toute nouvelle agression israélienne susciterait une riposte décisive de la République islamique d’Iran.
Israël a unilatéralement mis fin à ses frappes contre l'Iran mardi dernier, après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un cessez-le-feu que, selon son ancien conseiller Steve Bannon, Tel-Aviv aurait dû accepter pour se « sauver » des missiles iraniens.
« Nous n’avons pas commencé ce conflit, mais nous y avons répondu avec la pleine puissance de nos forces. Et comme nous doutons sérieusement de la volonté de l’ennemi de respecter le cessez-le-feu, nous sommes prêts à répondre durement à toute nouvelle agression israélienne », a-t-il affirmé.
L’attaque-surprise lancée par Tel-Aviv, destinée à démanteler les capacités nucléaires et balistiques iraniennes, s’est soldée par un cuisant échec. Les forces armées iraniennes ont pulvérisé les systèmes de défense multicouches d’Israël, autrefois considéré comme invulnérable, avec des salves de missiles de précision qui ont frappé sans faille les infrastructures militaires et industrielles de l’entité sioniste.
Dans des déclarations rapportées mercredi, Steve Bannon a admis que le cessez-le-feu négocié par Trump avec l’aide du Qatar « avait avant tout pour but de sauver Israël ».
Selon ses dires, Israël n’a accepté le cessez-le-feu négocié par les États-Unis que pour « se protéger » du déluge de missiles dévastateur de l’Iran. Bannon a déclaré qu’Israël avait « eu les yeux plus gros que le ventre », admettant que l’opération iranienne Vraie Promesse III avait poussé Tel-Aviv au bord du gouffre.
Les forces armées iraniennes ont pilonné le régime israélien et ses infrastructures militaires et industrielles, utilisant de nombreux missiles de nouvelle génération qui ont atteint efficacement les cibles désignées.
Lors d’un entretien téléphonique tenu ce dimanche avec le ministre saoudien de la Défense, le général Moussavi a évoqué la guerre de 12 jours avec Israël et les États-Unis, ainsi que des questions régionales et bilatérales.
Le régime sioniste et les États-Unis ont attaqué le territoire iranien malgré la retenue affichée par la République islamique, alors que des négociations indirectes avec les États-Unis étaient en cours, a-t-il dénoncé.
Moussavi a insisté sur le fait que ces deux régimes avaient clairement démontré leur mépris pour les règles et normes internationales, une réalité mise en évidence par la guerre de douze jours qui a été imposée à l’Iran.
De son côté, le prince Khalid a affirmé que le gouvernement saoudien ne se contentait pas de condamner l’agression, mais qu’il avait également déployé des efforts considérables pour y mettre fin.
En outre, le prince Khalid a exprimé ses sincères condoléances suite à la mort en martyr de plusieurs commandants iraniens lors de cette récente agression israélienne.
Les deux parties ont souligné la nécessité de poursuivre les consultations pour développer les relations bilatérales et instaurer la sécurité et la paix dans la région, ainsi que le rôle important de l’Iran et de l’Arabie saoudite dans la réalisation de cet objectif.
