Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a condamné Israël pour avoir perpétré un « génocide prémédité » dans la bande de Gaza assiégée, affirmant que ce qui se passe dans le territoire palestinien n’est pas une guerre, mais un pur « génocide » perpétré par le régime occupant contre les Palestiniens.
Lula a fait ces remarques lors d’une conférence de presse conjointe à Paris avec son homologue français, Emmanuel Macron, jeudi 5 juin, près de trois ans après que le régime de Tel-Aviv a lancé sa guerre génocidaire contre les Palestiniens de Gaza.
« Il s’agit d’un génocide prémédité commis par un régime d’extrême droite qui mène une guerre, y compris contre les intérêts de son propre peuple », a déclaré le dirigeant brésilien.
« Ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre. C’est un génocide perpétré par une armée surentraînée contre des femmes et des enfants », a souligné Lula. Il a ajouté : « Nous voyons le génocide se dérouler sous nos yeux jour après jour. Il n’est plus possible de l’accepter. »
Ses commentaires interviennent alors que l’armée israélienne continue de massacrer des civils palestiniens dans le territoire palestinien assiégé.
Macron a pour sa part déclaré que les « prochains jours » seraient décisifs pour mettre fin à l’agression persistante à Gaza, ajoutant : « Nous allons intensifier la pression en coordination avec les Américains pour obtenir un cessez-le-feu. »
« La France devrait coorganiser une conférence des Nations Unies à New York plus tard ce mois-ci, aux côtés de l’Arabie saoudite, axée sur une solution dite à deux États au conflit israélo-palestinien.»
Le président français a également exprimé l’espoir que la conférence prenne des mesures « vers la reconnaissance de la Palestine ».
Macron refuse d’utiliser le mot « génocide » pour décrire la guerre israélienne à Gaza, affirmant le mois dernier qu’il n’appartenait pas à un « dirigeant politique d’utiliser ce terme, mais aux historiens de le faire le moment venu ».
Alors que le génocide commis par Israël par le soutien des États-Unis, qui a débuté en octobre 2023, a déjà coûté la vie à plus de 54 670 Palestiniens. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants.