Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs capitales européennes pour exprimer leur colère face aux crimes commis par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Des milliers de manifestants à Berlin, Paris et Stockholm ont exigé de leurs gouvernements qu'ils rompent le silence face au génocide en cours à Gaza et appelé à une intervention immédiate de la communauté internationale et à des sanctions contre Israël.
À Berlin, des milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi 24 mai place Oranienplatz pour protester contre l'intensification des frappes aériennes et l'invasion terrestre de Gaza par Israël.
Sous des slogans tels que « Liberté pour la Palestine », « L’Allemagne finance, Israël bombarde » ou encore « Arrêtez le génocide », ils ont réclamé la fin des violences et la fin du silence complice.
🎥🇧🇪🇵🇸 La police belge réprime des manifestants à Bruxelles qui exigent la fin du génocide en cours à Gaza. pic.twitter.com/82GR11sFlr
— Press TV Français (@fr_presstv) May 25, 2025
Les manifestants allemands ont affirmé qu'aucun individu ni aucun État n'avait le droit de priver un peuple entier de ses droits, de le déplacer ou de commettre des actes de violence à son encontre. Parmi eux, des manifestants d'origine juive ont exprimé leur opposition à la violence.
À Paris, les défenseurs de la cause palestinienne se sont rassemblés place de la Bourse, exigeant des embargos contre Israël et un accès sans entrave aux convois d'aide humanitaire à Gaza.
En frappant sur des casseroles et des poêles vides tout en scandant des slogans tels que « Israël est assassin, Macron est complice » et « Il y a un génocide à Gaza ; nous ne resterons pas silencieux », les Parisiens ont souligné la famine dévastatrice qui frappe Gaza en raison du blocus imposé par Israël.
🎥🇫🇷🇵🇸 Marche à Paris pour exprimer la solidarité avec les Palestiniens de Gaza pic.twitter.com/GZF9x9OjKD
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Myriem, une manifestante de 44 ans, a expliqué aux journalistes qu'elle était venues à la manifestation pour dénoncer le soutien du gouvernement français à Israël et pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien.
Elle a qualifié les restrictions imposées à l’aide humanitaire à Gaza d’« inhumaines » et de « scandaleuses » et a appelé à une mobilisation publique immédiate.
🎥🇫🇷🇵🇸 Manifestation massive à Paris pour condamner les crimes d'Israël dans la bande de Gaza et exiger la fin de la guerre génocidaire pic.twitter.com/Tbo1qQLYd9
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À Stockholm, des centaines de personnes se sont rassemblées place Odenplan en réponse aux appels de diverses organisations de la société civile qui exhortaient le gouvernement suédois à prendre des mesures contre les crimes de guerre d’Israël.
Elles ont marché jusqu’au ministère des Affaires étrangères, avec des slogans tels que « Liberté pour la Palestine » ou « Non au plan de Netanyahu ».
Lars Ohly, militant suédois, a déclaré son opposition au silence du gouvernement suédois : « Il est inacceptable que la Suède reste silencieuse face au génocide en cours contre les Palestiniens. Plus de 50 000 personnes ont été tuées à Gaza, dont plus de 15 000 enfants ».
Il a également appelé Stockholm à prendre des mesures décisives contre le nettoyage ethnique et l'occupation de Gaza.
Le 18 mars, le régime israélien a violé le fragile accord de cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement de résistance palestinien Hamas, reprenant ses attaques aveugles contre la bande de Gaza, densément peuplée. Cette situation a fait des milliers de morts et de blessés parmi les Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.
Depuis le 2 mars, la crise humanitaire à Gaza s'est considérablement aggravée en raison des restrictions sévères imposées par le régime israélien sur l'entrée de nourriture, de carburant, de médicaments et d'eau dans le territoire.
Il s’agit de la période la plus longue de siège total de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Selon les données du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), une famine de phase 5 frappe Gaza, menaçant la vie de près de 71 000 enfants de moins de cinq ans, confrontés à une malnutrition aiguë susceptible de provoquer la mort.
L’IPC définit la famine de phase 5 comme une situation dans laquelle au moins un ménage sur cinq souffre d’un manque extrême de nourriture et est confronté à la famine, ce qui entraîne la misère, des niveaux extrêmement critiques de malnutrition aiguë et la mort.