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Des sociétés de journalistes françaises réclament l’évacuation de leurs collègues de Gaza

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Des funérailles du journaliste palestinien Mohamed Abou Hatab et de 11 membres de sa famille tués lors des frappes israéliennes sur la ville de Khan Younès, en novembre 2023. ©AFP

Une vingtaine de sociétés de journalistes françaises, dont celles affiliées à la chaîne d’information France 24, au quotidien Le Monde et à la radio publique Radio France Internationale, ont appelé à l’évacuation des journalistes et des professionnels des médias français de la bande de Gaza dans le contexte de la guerre génocidaire israélienne.

« Nous appelons les autorités françaises à tout mettre en œuvre pour que nos collaborateurs et leurs proches soient évacués et à les mettre hors de danger », ont écrit ces sociétés au sujet des « journalistes, fixeurs, chauffeurs » gazaouis qui collaborent avec des médias français.

Cette lettre, publiée sur les réseaux sociaux et sur le site de France 24, a été signée par plusieurs sociétés affiliées à des médias français, dont la chaîne de télévision BFM TV, les quotidiens Le Figaro et Libération, ainsi que le journal d’investigation en ligne Mediapart.

« Aujourd’hui, alors que le cabinet de Benjamin Netanyahu a l’intention de prendre le contrôle total de la bande de Gaza, nos collègues et leurs familles sont en danger de mort », peut-on lire dans la lettre.

Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a déclenché sa guerre brutale contre la bande de Gaza, « plus de 200 de nos collègues à Gaza ont péri, selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme », toujours d’après la lettre en question.

Au cours de l’une des nuits les plus meurtrières pour la presse depuis le début de la guerre d’Israël contre Gaza, cinq journalistes palestiniens, dont deux femmes, ont été tués le 18 mai lors d’une série de frappes aériennes qui ont touché des quartiers civils dans le sud et le centre du territoire assiégé.

Selon la Société de journalistes (SDJ), les journalistes ont été tués aux côtés des membres de leur famille dans des frappes qui ont visé des tentes de déplacés et des maisons à Khan Younès, Deir al-Balah et dans la ville de Gaza.

La SDJ a déclaré dans un communiqué de presse que le nombre total de professionnels des médias tués depuis le 7 octobre 2023 dépasse désormais les 220 ; un bilan sans précédent qui, selon les responsables palestiniens, témoigne d’un « ciblage systématique du journalisme palestinien ».

Au moins 53 901 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 122 593 autres personnes ont été blessées lors de la guerre brutale d’Israël contre Gaza.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.

Israël est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa barbarie à Gaza.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV