En réponse à l’appel des organisations de la société civile du Maroc, plus de 117 manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu vendredi 16 mai dans 79 villes de ce pays africain.
Casablanca, Inezgane, Kalaat Sraghna, Meknès, Ouarzazate, Oujda, Tanger, Tétouan, Tiznit et plus des dizaines de villes ont été le théâtre de manifestations en solidarité avec les Palestiniens. Les participants à ces manifestations ont dénoncé la guerre génocidaire menée par le régime israélien dans la bande de Gaza.
L’Association marocaine de soutien aux causes de l’Oumma islamique, qui figure parmi les organisateurs de ces manifestations, a publié un communiqué, soulignant qu’Israël a déclenché sa guerre génocidaire à l’encontre du peuple palestinien, avec le soutien des États-Unis.
Comme l’indique ledit communiqué, le régime d’occupation israélien ne tient pas compte des demandes réclamant la fin des massacres perpétrés contre les civils palestiniens.
À noter que l’entité usurpatrice a lancé, le 7 octobre 2023, sa guerre sanglante contre l’enclave palestinienne.
Après environ un an et demi de guerre, le régime de Tel-Aviv s’est trouvé dans l’obligation d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Cependant, depuis la mi-mars 2025, l’armée israélienne a repris ses frappes aériennes sur la bande de Gaza, violant ainsi l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers avec le Hamas.
Aucune aide humanitaire n’a été fournie à Gaza depuis le 2 mars, les organisations internationales avertissant qu’un demi-million de personnes, soit un quart de la population de la bande de Gaza, risquent de mourir de faim si les livraisons d’aide ne sont pas rétablies prochainement.
Conformément aux dernières données, depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, au moins 53 272 personnes sont tombées en martyr et plus de 120 673 autres ont été blessées. Selon les sources officielles, le nombre de victimes toujours portées disparues s’élève à plus de 11 000 individus. Cette estimation est susceptible d’être révisée à la hausse, car elle ne tient pas compte des personnes qui pourraient être ensevelies sous les décombres des bâtiments détruits.