Le massacre de Sétif et Guelma, survenu en mai 1945 en Algérie, reste un événement profondément traumatisant et controversé de l’histoire coloniale française. Il marque un tournant brutal dans les relations entre la France et l’Algérie, et son souvenir continue de façonner les mémoires et les identités de part et d’autre de la Méditerranée.
Depuis les années 1990, le massacre de Sétif et Guelma fait l’objet d’un débat public plus ouvert, en Algérie. La mémoire de ce massacre reste profondément douloureuse et source de tensions.
Les cicatrices du massacre de Sétif et Guelma restent béantes. Ce lourd héritage colonial continue de peser sur les relations franco-algériennes.
Le massacre de Sétif et Guelma représente un point de rupture majeur, mais il ne constitue qu’un élément parmi d’autres qui expliquent la complexité et la difficulté des relations franco-algériennes. Des questions liées à la mémoire, à l’immigration, à l’énergie et à l’influence géopolitique continuent de perturber la coopération entre Paris et Alger.
Une analyse de l’émergence et du développement des tensions entre la France et l’Algérie nous a été fournie par Mohsen Abdelmoumen, journaliste indépendant, qui a accepté de partager son point de vue sur le sujet.