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Il y a des discussions indirectes à travers des médiateurs avec Israël (Al-Jolani)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français, Emmanuel Macron (D) et le chef de l'administration syrienne dirigée par HTC, Abou Mohammed al-Jolani se serrent la main, la France, Paris, le mercredi 7 mai 2025. ©REUTERS

Le chef de l'administration syrienne dirigée par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), Abou Mohammed al-Jolani, a confirmé la tenue de négociations « indirectes » avec le régime israélien afin d'éviter ce qu'il a appelé une explosion incontrôlable de la situation en cours au milieu de l'agression militaire incessante du régime sioniste contre la Syrie.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron à Paris, mercredi, al-Jolani a insisté sur l’urgence de ces pourparlers pour éviter un scénario où la situation « deviendrait incontrôlable ».

Il a précisé que son administration sollicitait l’aide de pays entretenant des relations avec Israël pour demander à ce dernier de mettre fin à l’agression.

L’agence Reuters a rapporté ce mercredi que les Émirats arabes unis avaient établi un canal de communication indirect pour faciliter ces négociations. Le mois dernier, al-Jolani s’était rendu aux Émirats, qui entretiennent des liens officiels avec Israël à la suite de la signature d’un accord en 2020 sous médiation américaine.

Il a qualifié l’escalade militaire du régime en Syrie de « violation » de l’Accord de désengagement de 1974 entre Damas et Tel-Aviv. Cet accord avait été signé après la prise du plateau du Golan syrien par Tel-Aviv lors d’une guerre soutenue par l’Occident, sept ans plus tôt.

 Al-Jolani a déclaré que son administration était attachée à l'accord.

Lire aussi: Le chef de HTC rompt le silence sur les attaques israéliennes contre la Syrie

Le groupe armé HTC, qui menait une lutte acharnée contre le gouvernement de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, a pris le contrôle de Damas le 8 décembre de l’année dernière, au terme d’une offensive éclair entamée deux semaines plus tôt dans la province d’Alep, au nord-ouest du pays.

Al-Jolani, qui dirige le pays au milieu d'intenses frappes aériennes israéliennes contre les infrastructures civiles et défensives du pays, a déclaré toutefois que son administration ne cherchait aucun conflit avec le régime israélien et qu'elle n'entendait pas poursuivre la politique anti-israélienne de l'ancien gouvernement syrien.

En avril dernier, al-Jolani avait également exprimé sa volonté de normaliser les relations avec l’entité sioniste.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV