Des groupes de résistance palestiniens, dont le Hamas, le Jihad islamique et les Comités de résistance, ont décrit l’attaque de drones du régime israélien contre le bateau humanitaire Al-Zamir (le Conscience) dans les eaux internationales comme un exemple de « terrorisme d’État » et de « piraterie » et ont appelé à une action internationale immédiate pour contenir les actions du régime israélien.
L’attaque de drone israélienne contre le navire Al-Zamir dans les eaux internationales - qui transportait de l’aide humanitaire en direction de l’enclave de Gaza – a suscité de nombreuses réactions de la part des groupes de résistance palestiniens, rapporte l’agence de presse Shehab.
Le mouvement de résistance islamique Hamas a dans un communiqué qualifié cette nouvelle action de « terrorisme d’État » et de « violation flagrante du droit international ». « Le navire Al-Zamir faisait partie de la Coalition de la Flottille de la Liberté pour briser le siège de Gaza. Le prendre pour cible lance clairement un défi à la communauté internationale qui cherche à restaurer la justice », a-t-il souligné.
Le mouvement Jihad islamique aussi a condamné l’attaque, la décrivant comme une « insulte directe aux principes moraux et humanitaires » et « une preuve de l’utilisation de la faim par le régime sioniste comme arme dans une guerre génocidaire ».
« De telles actions ont mis en danger la vie de plus de 30 militants pour la paix et mettent les institutions internationales à rude épreuve », a averti le Jihad islamique.
Par ailleurs, les Comités de résistance palestiniens ont également considéré cette attaque comme un symbole du fascisme et de la folie guerrière du régime sioniste, et ont appelé la communauté internationale à rompre son silence et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’agression continue du régime israélien.
Des membres de l’organisation de la Flottille de la liberté affirment qu’un de leurs navires transportant de l’aide humanitaire à destination de Gaza a été visé vendredi par des drones israéliens alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales, au large de Malte.
Selon certaines informations, au moment de la frappe, le navire se trouvait dans les eaux proches de Malte. Aucune information ne fait état des éventuels dommages ou victimes.
À noter que depuis le 18 mars, date à laquelle le régime sioniste a rompu le cessez-le-feu avec le mouvement de résistance palestinien Hamas, un
blocus total s’est imposé à Gaza, ce qui a interdit l’entrée de toute aide humanitaire,
