Lors de sa toute récente allocution, tenue le mardi 15 avril, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, le Leader de la Révolution islamique d’Iran a été clair : le développement du pays ne doit en aucun cas être lié aux pourparlers. L’Iran ne misera pas son avenir sur des négociations incertaines, en particulier avec des interlocuteurs peu fiables. Un message est fort qui rappelle que la souveraineté nationale passe par la confiance en nos propres capacités.
« Nous ne pouvons pas lever les sanctions, mais nous pouvons les neutraliser » — ces mots résument une stratégie fondée sur l’initiative intérieure, l’autosuffisance et la résilience de l’Iran. Face aux pressions extérieures, l’Iran privilégie l’investissement dans la production, la diversification des partenariats économiques, et l’innovation locales. La riposte n’est donc pas seulement politique, elle est productive.
Dans le contexte post-PGAC, les États-Unis peuvent-ils encore être considérés comme un partenaire fiable ? Il serait également pertinent d’analyser les raisons pour lesquelles l’Iran refuse de lier son avenir aux négociations. Par ailleurs, il est question de savoir si la politique de « pression maximale » constitue un aveu d’échec. Et que signifie « neutraliser les sanctions » à la lumière des propos du Leader de la RII ?
Au cours du débat de ce mercredi 16 avril, nous aborderons la question de la prise de position du plus haut dirigeant iranien. Pour enrichir le débat, nous avons le plaisir d’accueillir deux spécialistes : Bernard Cornut, expert français en énergie et spécialiste du Moyen-Orient, et Immad Hamrouni, géopolitologue.
