Selon nos informations, Mahdieh Esfandiari Jaliseh, une citoyenne franco-iranienne née le 24 février 1986 et résidant à Lyon depuis 2018, a été arrêtée par la police française le 28 février 2025.
Son interpellation ferait suite à des publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles elle dénonçait le génocide à Gaza et exprimait son soutien au peuple palestinien. Elle serait accusée « d’apologie du terrorisme ».
Ce sont ses proches, inquiets de ne plus avoir de nouvelles d’elle, qui ont alerté les autorités iraniennes. En réaction, le ministère iranien des Affaires étrangères a demandé des éclaircissements sur les motifs exacts de cette arrestation. À ce jour, le Quai d’Orsay n’a pas fourni de réponse précise.
« Nous espérons que le gouvernement français donnera au plus vite accès à ce dossier et clarifiera les raisons de l’arrestation de cette citoyenne iranienne », a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Il a également affirmé que « l’accès consulaire pour rendre visite à Madame Esfandiari n’a pas été autorisé » par les autorités françaises, ajoutant que l’Iran suivait de près cette affaire.
Cette interpellation marque un tournant inquiétant et témoigne d’une intensification de la répression visant celles et ceux qui s’élèvent contre les crimes en cours à Gaza et dénoncent le génocide du peuple palestinien.
En France comme dans de nombreux pays occidentaux, la solidarité avec le peuple palestinien semble de plus en plus criminalisée, au mépris des principes fondamentaux de la liberté d’expression.
