Lundi 31 mars, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Suisse à Téhéran pour protester contre les actes malveillants du régime israélien dans la région ainsi que les menaces du président américain Donald Trump contre la République islamique d’Iran.
Le diplomate suisse, dont le pays représente les intérêts de Washington à Téhéran, a été convoqué par le directeur général du département Amériques du ministère iranien des Affaires étrangères, Issa Kameli, en l’absence de l’ambassadeur de ce pays européen.
M. Kameli a transmis au représentant de l’ambassadeur de Suisse la protestation officielle de l’Iran concernant tout acte malveillant. Il a également exprimé la détermination de la République islamique à répondre de manière décisive et rapide à toute menace.
Le diplomate iranien a condamné et rejeté les propos qui provoquent des tensions et sont contraires au droit international et à la Charte des Nations unies.
Le chargé d’affaires suisse s’est engagé à communiquer sans délai le message de Téhéran à l’administration américaine.
Le samedi 29 mars, Trump a menacé de bombarder l’Iran s’il ne concluait pas d’accord avec les États-Unis.
Lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision américaine NBC News, il a lancé : « S’ils ne parviennent pas à un accord, il y aura des bombardements. » Il a également évoqué la possibilité de sanctions économiques supplémentaires à l’encontre de l’Iran, qu’il a appelées « droits de douane secondaires ».
Dans un message publié ce lundi sur son compte X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que la menace ouverte du président américain de « bombarder » le pays était un affront à la fois à la paix et à la sécurité mondiales.
« Une menace ouverte de “bombardement” par un chef d’État contre l’Iran est un affront choquant à l’essence même de la paix et de la sécurité internationales », a écrit Baghaï.