Les forces armées yéménites ont fait part d’une nouvelle opération contre les forces américaines en mer Rouge, utilisant des missiles et des drones pour empêcher une attaque américaine imminente contre ce pays.
Dans un communiqué publié ce mardi matin 18 mars, les forces yéménites ont déclaré que l’agresseur américain porte l’entière responsabilité de la militarisation de la mer Rouge et de l’élargissement de la confrontation, conséquence directe de leurs actions permanentes contre le Yémen
« Au cours des dernières heures, les forces armées yéménites ont ciblé avec succès le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge avec deux missiles de croisière et deux drones, ainsi qu’un destroyer américain avec un missile de croisière et quatre drones », indique le communiqué.
« Ce porte-avions est le troisième ciblé en 48 heures. L'ennemi a été plongé dans une situation de confusion, ce qui a contraint nombre de ses navires de guerre à se replier vers le nord de la mer Rouge, et une attaque aérienne en préparation contre notre pays a été déjouée. »
Les forces armées yéménites affirment qu’elles ne cesseront de frapper toutes les cibles hostiles en mer Rouge et en mer d’Oman tant que l’agression contre leur pays n’aura pas cessé.
En outre, le communiqué indique que les forces armées yéménites sont prêtes à faire face à toute escalade américaine et israélienne dans les heures et les jours à venir.
Toujours selon le communiqué, le Yémen maintiendra l’interdiction de passage des navires à destination d’Israël dans la zone d’opérations déclarée jusqu’à la levée du blocus de la bande de Gaza.
Samedi soir, les États-Unis ont mené des frappes de grande ampleur sur la capitale yéménite, Sanaa, et plusieurs autres provinces du pays, faisant des dizaines de morts et de blessés, dont des femmes et des enfants.
L’aviation américano-britannique a lancé 47 frappes sur plusieurs sites à Sanaa, ainsi que sur des zones de la province de Saada, au nord, de la province d’al-Bayda, au centre, et de la province de Dhamar, au sud-ouest.
Au moins 31 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées lors de ces frappes aériennes et navales ordonnées par le président américain Donald Trump.
