Le mouvement de résistance palestinien Hamas, basé dans la bande de Gaza, a réitéré ses conditions clés pour faire avancer les négociations. Il a exigé un retrait total d’Israël de Gaza, l'échange de captifs sionistes contre des prisonniers palestiniens et des garanties que le régime israélien ne reprendrait pas son agression militaire contre le territoire assiégé.
Le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a fait ces remarques dans un communiqué publié, ce dimanche 8 mars, en réponse aux refus répétés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'un retrait total de Gaza.
Il a précisé que des discussions avec les médiateurs qataris et égyptiens étaient en cours pour entamer la deuxième phase de négociations.
Il a souligné que le Hamas n'accepterait pas une prolongation de la phase initiale de l'accord de cessez-le-feu mis en œuvre en janvier entre le régime sioniste et ce mouvement dans l'espoir de mettre fin à la guerre du régime de Tel-Aviv contre Gaza, qui dure depuis plus de 15 mois.
La première phase du cessez-le-feu, a expiré sans prolongation, et a donné lieu à la libération de plusieurs captifs israéliens et de milliers de prisonniers palestiniens.
Malgré la pression israélienne pour une prolongation et une libération immédiate de tous les captifs restants, le Hamas a catégoriquement refusé cette demande, réclamant la mise en œuvre d’une deuxième phase.
Cette insistance intervient après que Tel-Aviv a décrété un retard non autorisé dans la libération d'un groupe de prisonniers palestiniens, bien que le Hamas ait déjà libéré un certain nombre de captifs sionistes, qui étaient censés être échangés contre des prisonniers.
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Hazem Qassem a récemment dénoncé Israël pour avoir violé les dispositions de l'accord de cessez-le-feu, affirmant que le Hamas ne libérerait plus de captifs tant que Tel-Aviv ne respecterait pas ses engagements.
Israël a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, une pratique condamnée par les organisations de défense des droits humains, qui accusent le régime d'avoir utilisé la famine comme arme de guerre, notamment pendant le Ramadan.
Il a également déclaré que le Hamas était prêt à négocier un échange de prisonniers selon de nouvelles conditions.
« Il revient à l'occupation de démontrer son sérieux aux médiateurs afin de procéder aux prochaines phases de l'accord », a-t-il noté, soulignant que le respect par le régime de ses engagements dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu était essentiel pour progresser.
Concernant une éventuelle implication des États-Unis dans les pourparlers visant à libérer les captifs américains détenus à Gaza, le porte-parole du Hamas a dit que la Résistance palestinienne n’avait « aucun problème » à rencontrer des représentants américains « car nous comprenons qu'ils ont une influence sur l'occupation ».
Mercredi, la Maison Blanche a confirmé un rapport selon lequel les États-Unis avaient engagé des négociations directes avec le Hamas. L'administration du président Donald Trump a dépêché Adam Boehler, représentant de Washington sur la question des captifs américains détenus à l'étranger, pour discuter de leur sort, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
Selon les observateurs, cette confirmation constitue une reconnaissance du rôle du Hamas dans la définition de l'avenir de Gaza.
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Qassem a toutefois clairement indiqué que toute libération de prisonniers américains détenus à Gaza n'aurait lieu que dans le cadre d'un accord global.
