Le ministre iranien du Renseignement affirme que lors de l’agression américano-israélienne de juin, « les ennemis ont cherché à déstabiliser le pays en incitant les terroristes de Daech et d’autres groupes takfiristes en Syrie et en les envoyant vers l’Iran pour commettre des assassinats, des sabotages et d’autres actes de terrorisme ».
Lors d’une réunion dans la province occidentale de Hamadan, Esmaïl Khatib a déclaré que les ennemis cherchaient en vain à cibler les commandants, les bases et les sites sensibles iraniens en utilisant les dernières avancées technologiques et les équipements militaires occidentaux.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a tué au moins 1 064 personnes dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils ordinaires.
Les États-Unis sont entrés en guerre, pour leur part, en bombardant trois sites nucléaires iraniens, ce qui constitue une grave violation du droit international.
Le 24 juin, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, l’Iran a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque terroriste des ennemis.
« Dans cette guerre hybride, en incitant les Takfiristes et Daech depuis la Syrie et en les envoyant vers l’Iran, les ennemis visaient à créer de l’insécurité en Iran avec des actes de terreur, de sabotage et diverses actions, ce qu’ils étaient pourtant incapables de faire », a souligné M. Khatib.
Il a déclaré que le plan de l’ennemi reposait sur l’hypothèse que le mécontentement de la population et l’opposition au gouvernement permettraient à Israël de semer le chaos dans le pays. Cependant, a-t-il noté, « contrairement aux objectifs du régime, le résultat obtenu a été la domination, l’unité, la solidarité et l’empathie du peuple ».
Soulignant les efforts des ennemis pour créer une polarisation et briser l’unité dans la société, M. Khatib a ajouté que l’Iran doit « planifier avec prudence pour éviter tout ce qui pourrait nuire à l’unité ».
Le ministre iranien du Renseignement a déclaré que pour la première fois en 70 ans d’histoire, « le régime sioniste méprisable connaît une insécurité et une instabilité internes ».
Il a attribué cette situation à l’opération Tempête d’Al-Aqsa, au Hezbollah et aux frappes de missiles des forces armées iraniennes, qui, selon lui, ont révélé la vulnérabilité du régime sioniste.
Ailleurs dans son discours, le ministre iranien du Renseignement a souligné que « ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme sont ceux qui ont créé cette situation à Gaza, au Liban, au Yémen, en Irak et en Syrie ».
Il a critiqué ces nations pour leur intolérance envers la dissidence, citant l’expulsion d’individus des États-Unis et d’autres pays pour avoir soutenu la Palestine.
