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L’occupation par Israël du plateau du Golan porte atteinte à la stabilité de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des véhicules militaires israéliens sont stationnés près du village druze de Majdal Shams, près de la barrière séparant les hauteurs du Golan annexées par Israël et une zone tampon avec le reste du territoire syrien, le 10 décembre 2024. ©AFP

Un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a averti que l’occupation continue du plateau stratégique du Golan déstabiliserait la situation sécuritaire en Syrie.

Thameen al-Kheetan a déclaré qu’Israël violait l’accord de désengagement de 1974 avec la Syrie en occupant des zones au-delà de la zone tampon, et qu’il avait l’intention de « doubler la population de colons sur le plateau du Golan occupé ».

L’occupation et les projets israéliens « compromettent la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie et peuvent potentiellement déstabiliser davantage une situation sécuritaire déjà fragile », a prévenu le porte-parole.

Les groupes armés, dirigés par Hayat Tahrir al-Cham, ont renversé le gouvernement de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024. 

Depuis lors, l’armée israélienne lance des frappes aériennes contre des infrastructures, des installations et des arsenaux militaires appartenant à l’armée syrienne aujourd’hui disparue.

Israël a été largement et vigoureusement condamné pour avoir mis fin à l’accord de cessez-le-feu de 1974 avec la Syrie et pour avoir exploité le chaos qui règne dans le pays arabe après la chute d’Assad pour s’accaparer des terres. 

La zone tampon dans les hauteurs du Golan occupé a été mise en place par les Nations Unies après la guerre israélo-arabe de 1973. Une force de l’ONU d’environ 1 100 soldats patrouille dans la région depuis lors.

Les Émirats arabes unis condamnent les attaques israéliennes contre la Syrie

Les Émirats arabes unis ont fermement condamné les attaques israéliennes contre le territoire syrien, réaffirmant leur engagement envers la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie.

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis déclare dans un communiqué qu'Abou Dhabi dénonce ces attaques, qui constituent une violation du droit international, en particulier de l'accord de désengagement signé entre Israël et la Syrie en 1974.

Selon le ministère de telles actions bafouent les cadres juridiques établis et aggravent l'instabilité régionale.

Les Émirats arabes unis ont réitéré leur rejet catégorique de tout acte susceptible d’aggraver les tensions et sape les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans la région.

Selon les médias syriens, les avions de guerre israéliens ont mené mardi des frappes aériennes sur plusieurs sites militaires dans le sud de la Syrie et à l'extérieur de sa capitale, Damas.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV